Depracity's handguns store

Nombre de messages : 248 Date d'inscription : 10/07/2007

Ici, on fait dans le léger, le fin et la pogne. Dans cette petite échoppe, un nombre impressionnant de pistolets, révolvers et autres handguns sont exposés en vitrine et démontrent, si besoin est, que même l'arme à feu la plus basique reste efficace pour qui sait s'en servir. Willy Coxx est un passionné de ces armes et se fera un plaisir de vous vendre un de ses guns.

Notez qu'il vous faudra un permit de port d'armes (à présenter au moment de votre commande) pour acheter des armes ici.

En provenance de...

Le taxi sortit de la circulation tout aussi brusquement qu'il s'y était intégré, et une porte de la vieille ford s'ouvrit pour laisser sortir l'Irlandais. Ce dernier paya rapidement puis entra dans le magasin. Ce dernier semblait être spécialisé dans les armes de poings, et nul doute qu'il trouverait ce qu'il était venu chercher. Seamus flânait distraitement entre les vitrines et étalages, tous emplis de pistolets, revolvers et autres joujoux du même genre. L'arme qu'il cherchait se trouvait dans le coin droit du magasin.

"Une seule chose est nécessaire."(Luc 10,42), murmura Seamus.

Magnifique. Il s'approcha lentement de la vitrine, puis admira quelques instantes l'arme tant convoitée. Ce n'était pas tant ses lignes que Seamus révérait : le Glock 17, une arme autrichienne, n'était pas de métal, comme la plupart de ses "camarades". Il était constitué de polymère, un plastique particulièrement dense, certes, mais véritablement du plastique. Cette arme était donc le pain béni des groupes terroristes à travers le monde qui avaient les moyens de se la payer : démonté, les pièces dispersées entre les vêtements et le sac de voyage, le Glock 17 pouvait être trimballé de n'importe quel aéroport à n'importe quel autre, pour peu que les douaniers ne soient pas au courant d'une opération quelconque. L'IRA l'utilisait en priorité, notamment quand ses agents devaient préparer une opération sur le territoire britannique, ou négocier avec des vendeurs d'armes du moyen-orient. Seamus avait toujours porté un Glock 17 en Europe, et il en connaissait chaque détail, petit défaut, et surtout qualité. Compact, précis, un calibre très répandu...le Graal de tout terroriste international. Ou ex-terroriste. Seamus appela le vendeur pour qu'il lui ouvre la vitrine, puis prépara de nouveau son portefeuille : il en sortit son tout nouveau permis de port d'armes, et les billets qui lui restait. Il n'aurait plus grand chose après cette achat. L'étiquette affichait "350$" à coté de l'arme. L'Irlandais compta ses billets, puis finalement les tendit tous au vendeur. En espérant qu'il n'oublierais pas la monnaie.

Vendeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 15/12/2007

Alors que Seamus tendait les billets à Willy, celui-ci fit un geste de la main, histoire de calmer les ardeurs de son client. C'était un magasin légal ici, donc on présentait un permis de port d'arme avant les biftons, pas d'exception possible, même sil a tête du gars lui revenait bien...

-Désolé, mec. Mais d'abord j'veux voir ton permis de port d'arme, faut que je t'enregistre... C'est la loi.

Sourire aux lèvres, de ce genre de sourire qui sont particulièrement énervant, il prit bien soin de garder le Glock hors de portée de Seamus. Un accident était si vite arrivé.

Seamus acquiesça, puis tendit son permis au vendeur. Ce dernier n'avait pas l'air de rigoler, et l'Irlandais nota mentalement de ne jamais chercher de noise à un vendeur d'arme. D'autant plus quand ce dernier se trouve dans son propre magasin : le coup du flingue sous le comptoir n'était sans doute pas étranger dans celui-ci. Tandis que le vendeur examinait son permis, Seamus le dévisageait par-dessus le comptoir. Pourquoi tous les vendeurs d'armes avaient des têtes de repris de justice ?

"Parce que c'en est, imbécile..."

lui répondit une petite voix dans sa tête. Mouais. Sûrement. Ça expliquerait pas mal de chose : les tatouages, l'air antipathique, et surtout l'assurance qu'il semblait conserver. Vendre des armes dans une telle ville devait demander pas mal de cou...rage. Puis l'Irlandais parcourut de nouveau le magasin du regard. Pourvu que son permis n'ait pas été fait n'importe comment par le gérant du premier magasin...

Vendeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 15/12/2007

Willy attrape le permis que lui tend Seamus d'un geste rapide et précis, l'examine, et disparaît dans une arrière salle quelques instants, le glock toujours en main.

Il revient à peine une minutes plus tard, sourire aux lèvres, le permis et le glock dans une main, deux chargeurs offerts dans l'autre.

Il tend le permis à Seamus, qui le reprends, et pose un des chargeurs sur le comptoir. Il prend le glock dans une main, le chargeur dans l'autre et charge l'arme, avant de la tendre à son client, il prend tout de même le temps de lui demander:

-Tu sais t'en servir? Ou il te faut un cours accéléré?

La main sur son spas en dessous du comptoir, comme tout vendeur honnête ou non, d'armes, il n'a pas peur une seconde. Il tend le glock d'un bras sûr vers Seamus. Bien sûr que ce type n'a pas besoin de cours, ça se voit, mais c'est juste pour le plaisir de faire un peu chier son monde...
un vrai connard ce Willy.

-Les chargeurs, c'est cadeau. En espérant que tu reviendras...

Seamus eut un faible sourire.

"Je vous remercie...je repasserai, si un jour mes finances le permettent..."

C'est comme si il lui avait dit "je suis mercenaire et j'ai l'intention de me faire du fric sur des cadavre" à voix haute. Bof. De toute façon il avait sans doute deviné. Après plusieurs années passées à vendre des armes, ces mecs étaient sans doute capable de différencier celui qui allait les utiliser pour se défendre de ceux qui allaient s'en servir pour refroidir...les inconvenants...
Seamus prit le Glock, ainsi que les chargeurs en cadeaux :

"Chouette intention...j'avais plus une thune..."

L'Irlandais fit demi-tour et se dirigea vers la porte, en sentant le regard du vendeur sur la nuque. Il allait rentrer à pied ce soir-là. Qui sait, peut-être allait-il avoir l'occasion d'essayer son joujou, la ville lui semblait assez dangereuse pour ça. Puis il secoua la tête. L'on était pas en guerre non plus. Cette ville puait le crime à plein nez mais de là à se prendre une balle en pleine tête à chaque soir...toutefois, Seamus rangea le Glock dans le holster, à l'intérieur de son manteau. On est jamais trop prudent.

Vendeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 15/12/2007

Willy se râcla bruyamment la gorge, la mais sous le comptoir crispée sur le Spas. Quand il avait refusé la première fois l'argent, il avait pas dit que le tout était gratis...

-Eh, bonhomme... T'aurais pas l'impression d'oublier de rendre la monnaie?

Cette fois, il ne rigolait plus du tout, et ça se voyait. Il était tendu comme un corde de string, peut-être même plus...

[HRP: désolé, mais tu ne précise à aucun moment que tu redonne l'argent que j'ai refusé en premier lieu. Donc voilà...]

(Hors rp : roh le tatillon^^)

Le client se figea. Effectivement, il sentait bien qu'il avait oublié un truc. Et le vendeur semblait assez tendu. Seamus écarta lentement les bras pour éviter toute confusion et signes éventuels de menace. Se ramasser un pruneau parce qu'on à oublier de donner de l'argent n'était pas une façon de mourir très glorieuse. L'Irlandais accomplit son demi-tour et marcha lentement vers le comptoir. La main du vendeur restait crispé sur quelque chose d'invisible aux yeux du client, quelque chose sous le comptoir.

"Z'allez pas me croire, mais je vous assure que je n'avais pas la moindre attention de vous arnaquer, il s'agit juste d'un oubli idiot de ma part et..."

Il s'interrompit. Au reste, qui serait assez timbré pour tenter de voler un vendeur d'arme dans son magasin ? L'Irlandais se doutait bien que la main derrière le comptoir n'était pas en train de tenir un sucre d'orge. Ce qu'il tenait pouvait également faire mal aux dents, mais d'une autre manière.
Seamus ressortit son portefeuille, compta les billets, puis les tendit au vendeur. En croisant son regard, O'Callaghan dut se retenir de plonger sa main dans son manteau pour saisir son nouvel achat...bon, maintenant il pouvait faire une croix sur la confiance du vendeur de ce magasin. Il ne reviendrait peut-être pas, finalement.
Maintenant, c'était au tour de l'Irlandais d'attendre sa monnaie.

Vendeur Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 15/12/2007

Quand Willy fit demi-tour et mit la main au lard-feuille, Willy se détendit d'un coup, pour un peu, il se serait écroulé. C'était pas le fait que le type comptait partir sans payer qui l'énervait le plus, c'était que ce soit SON pognon avec lequel le type partait. Et ça, c'était pas possible. Personne volait Willy Coxx.
Mais bon, puisqu'il allongeait les biftons sans ciller, c'était pas un soucis.
400$, putain, peuvent pas avoir le compte, ces tueurs?
Il pianota rapidement sur sa caisse enregistreuse, et retira un billet de cinquante dollars, et le tendit à Seamus.

-Voilà ta monnaie, mon pote. Et bonne journée...

Maintenant qu'il avait son fric, il se sentait beaucoup mieux, il se prit même à sourire, toujours un sourire de connard, ok, mais un connard décontract.

Seamus enfila le billet dans son portefeuille, puis remercia une dernière fois le vendeur. Toutefois, tandis qu'il se dirigeait vers la porte, il ne pouvait se défaire d"une désagréable impression, comme si le vendeur braquait un énorme fusil dans le dos. Il se força à se détendre en franchissant la porte. Pour de bon. Il était véritablement temps de rentrer cette fois-ci. Il avait conservé sa résolution de retourner chez lui à pied.
En marchant, il sentait le poids familier du Glock contre ses côtes, dans son holster situé sous son vaste manteau sombre. Avoir de nouveau ce flingue contre son corps lui faisait du bien. Il était revenu au bon vieux temps, quand il arpentait les rues de Liverpool, Winchester ou Londres, en repérage, étudier les points des structures les plus vulnérables à une explosion, la surveillance autour du bâtiment, ...et durant tous ces moments, son Glock ne l'avait jamais quitté.
Il restait désormais un problème à résoudre : comment rentabiliser son achat ? Que lui faudrait-il faire pour se mettre à son véritable boulot, celui pour lequel il avait décidé de s'installer dans cette ville. Il réfléchirait à cela dans la soirée. Il avait le temps.
La pluie continuait de tomber.

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