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 Somewhere Beyond Nothing

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John Doe
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John Doe


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MessageSujet: Somewhere Beyond Nothing   Somewhere Beyond Nothing Icon_minitime1Sam 30 Aoû - 0:45

Un seau d'eau glacé me tire de mes rêveries et me ramène à la dure réalité de la vie, je sens que ma mâchoire a salement trinquée, en fait j'ai tellement mal que j'ai l'impression d'être anesthésié. Autour de moi, il fait très sombre, pourtant, quelques trous dans les parois de ma prison laissent filtrer un peu de lumière, et je peux paercevoir une étendue de sable aux travers des plus gros.

Je tente de me repérer, regardant en tous sens, sans attendre que ma vue s'habitue, je sais que je ne suis pas seul, mas pour l'instant impossible d'apercevoir quoi que ce soit. Je me force à me calmer, reprenant une respiration plus régulière et lente. J'arrive à me mettre à genoux. La pièce s'éclaircit petit à petit, alors que mes yeux finissent enfin par se faire à l'obscurité. Je constate que les murs et le toit son fait de tôles ondulées. Autour de moi, trois silhouettes se dessinent avec un peu plus de précision à chaque seconde.
Je comprend rapidement que ces types ne craignent pas que je les reconnaissent ou pas, ils ne portent aucun masque, ni rien qui dissimule leur identité, chacun arbore un sourire supérieur, trop à mon goût.
Je me rend compte que je suis torse nu, et qu'ils n'arrêtent pas de jeter des coups d'oeil à mon tatouage, je suppose que ces types sont des Dragons Noirs.

L'un d'eux fait un pas en avant, et son sourire s'évanouit. Je ne sais pas pourquoi, mais je préférais encore quand il souriait. Je n'ai pas peur, mais je préfèrerais éviter de mourir bêtement loin de tout, dans un baraque pourrie, en plein milieu du désert, sans avoir pu dire quoi que ce soit à Sam.
Un coup de pied dans les côtes me rappelle à mes obligations immédiates.


"Alors, Doe, y paraît que tu nous cherche?"

Touché, j'avais vu juste. Même si c'est totalement idiot, ça m'apporte un peu de satisfaction, même dans les pires situation je garde mon esprit d'analyse et de déduction, j'aurais été mal de paniquer.
Un deuxième coup de pied dans les côtes me coupe la respiration. Cet enfoiré frappe fort, il va finir par m'en casser une. Les deux autres types semblent s'accorcher très fermement à leurs fusils-mitrailleurs, des M-16...
Bordel, mais comment ces types trouvent leur matos? Ces armes ne sont distribuées que par l'armée... Cela dit, je M_16 n'est plus utilisé que pour les entraînements, le P90 sert d'arme officiel maintenant...
Comment je sais tout ça? Aucune idée, mais je suppose que j'ai surement été militaire, ça se recoupe assez bien avec les autres possibilités étudiées, et ça expliquerait assez bien mes réminiscences de self-défense et de close-combat.

Troisième coup de pied dans le ventre, et là j'ai bien sentit la côte se briser. Mais je ne ferais pas le plaisir de montrer que je souffre le martyr, hors de question de leur donner cette satsifaction.


"Tu sais, Doe, c'est pas très intelligent de vouloir trop en savoir sur nous. D'ordinaire les gens préfèrent ignorer notre existence, pour se rassurer.
Alors pourquoi, toi, tu veux en savoir plus sur nous?"


Ce type sait très bien pourquoi. Il a certainement reconnu mon tatouage, mais il veut me forcer à parler, certainement pour que je lâche sans le faire exprès l'étendu de mes connaissances sur le sujet. Elles sont quasiment nulles, mais ces types n'en savent rien, alors autant jouer un peu là-dessus. Même s'il me paraît difficile d'impressionner ces types.

Je baisse la tête vers ma poitrine, et indique d'un signe de tête le tatouage.


"Je me suis réveillé avec cette horreur sur la peau..."

Je n'ai même pas le temps de continuer qu'un autre coup de botte vient exploser quelques côtes de plus. Trop c'est trop, je m'écroule avec un cri de douleur, je crache une bonne dose de sang. Cet enfoiré n'y va pas de main morte. Je relève la tête sur un visage furieux.

"Ne redit jamais ça! Espèce de bâtard! Tu n'as aucune idée de l'honneur qui t'ai fait en te marquant de ce tatouage. Sale chien, ne blsphème plus jamais! Les Dragons Noirs sont bien plus qu'un simple gang, ils sont un mouvement anarchique qui prend chaque jour plus d'ampleur! Et tu ne méritera jamais de porter son sigle."

J'ai touché la corde sensible on dirait. Mais je ne coirs pas que ces gars sont là pour me tirer les vers du nez, ils sont plutôt là pour m'en faire baver. Un autre coup de pied smelbe confirmer ma théorie. En fait, la situation est plutôt cocasse, j'ai réussit à mettre en rogne ce type qui se prend tellement au sérieux. Tu veux pas que je crache sur ton gang de fous-furieux, connard? Attends un peu, je fais que commencer.

Je me redresse et commence à me marrer comme un bossu, histoire de leur montrer qu'ils ont beau me rouer de coups, ça changera pas grand chose, je les craindrais pas plus.


"Putain, tu ose te marrer? J'vais t'apprendre à respecter les Dragons Noirs, bâtard!"

Le coup qui suit est franchement violent, et me clou littéralement au sol, le souffle cours, du sang plein la bouche, et l'impression qu'on est entrain de me retirer les côtes une à une avec un fer chauffé au rouge. Je continu pourtant à me marrer.
Entre deux éclats, je rajoute un peu d'huile sur le feu.


"N'empêche, reconnaissez qu'il est quand même à chier votre dessin... Vous auriez au moins pu confier le design à quelqu'un d'autre qu'un gamin de cinq ans..."

Cette fois c'est la crosse d'un M-16 qui me percute le nez, le brisant net, et libérant un flot de sang assez impressionnant. j'arrête de rire, surtout parce que je manque de m'étouffer, ceci dit, je garde le sourire, celui du gros chieur. Vous me ferez pas plier bande de fiottes.

"Allez, butez-moi bande de tafioles... Je sais que vous en crevez d'envie."

Si je peux les obliger à me buter, je mettrais fin à tout ça, je mettrais Sam en sécurité, je mettrait fin à mes soucis et à mes tourments sur mon passé. Tout s'envolerait en un instant.
En relevant la tête, je constate que je suis tenu en joue par l'un des mecs aux M-16. Mais ce qui m'intrigue le plus c'est que les deux autres, le regardent avec un air tendu.
Celui qui me mettait des coups de latte s'approche du mec, et tente de le raisonner.


"Non, Francisco, tu sais très bien qu'on peut pas le buter. Ordre du Boss, apparemment, certaines personnes tiennent à le garder en vie."

Je voudrais en rajouter une couche, mais j'ai trop mal pour parler. Et je sais maintenant que mon calvaire est loin d'être terminé...
Le type qui a raisonné notre cher Francisco se tourne vers moi, et son sourire sadique en dit déjà bien assez long.


"Allez mon grand, il est temps qu'on commence..."
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John Doe
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MessageSujet: Re: Somewhere Beyond Nothing   Somewhere Beyond Nothing Icon_minitime1Lun 20 Oct - 2:48

Les heures qui ont suivit ne sont que douleurs et souffrances. J'ai perdu connaissance quand ils m'ont plongé dans une baignoire d'eau glaciale, choc thermique. J'aurais pu y rester, mais visiblement ces types s'y connaissent en matière de torture, ils savent jusqu'où ils peuvent aller. J'ai tellement mal que je ne sentais même plus les coups qu'il me donnaient. J'ai néanmoins retenu quelques trucs. Leurs prénoms déjà. Celui qui m'a tabassé en premier s'appelle José, et Francisco et l'autre mec, qui s'appelle Juan sont des frangins, enfin je crois. J'ai chopé des bribes de conversations pendant que j'étais à moitié dans le coma, ils parlaient des docks de la riviera, et d'un entrepôt, mais j'ai pas le numéro. C'est comme chercher une aiguille dans une meule de foin.

Y'a bien une heure qu'ils se sont décidés à arrêter, faut dire que je suis plus très frais et que je suis à deux doigts d'y laisser la peau, je crois que ce qui me garde en vie, c'est cette haine pour ces types, non seulement parce que c'est mes bourreaux, mais aussi parce que ces connards m'ont marqué avec leur saloperie de tatouage à la con, et que j'aime pas passer pour du bétail.

Alors je suis là, allongé dans la poussière, haletant, toussant, crachant du sang, les yeux mi-clos et la gueule façon picasso, enfin je pense. J'ai pas eu l'occasion de me regarder dans un miroir, mais je sens que ça va me faire mal rien que de me voir. Les fils de pute, ils devraient pas me laisser en vie, c'est une très mauvaise idée. Ils savent pas à qui ils ont affaires. Je les retrouverai et je leur ferai payer.

La porte de la cabane s'ouvre en grand, laissant entrer un flot de lumière rougeâtre: le crépuscule. Dans la porte se dessine la silhouette de José, reconnaissable avec sa coupe de cheveux merdique façon hérisson. Il entre et le suivent Francisco et Juan, qui me relèvent, et commence à me traîner. Avant que j'ai pu voir le moindre point de repère à l'extérieur, un dernier coup de crosse me met KO, et je tombe dans les vapes...

Blackout...

Devant mes yeux, les images défilent. Je suis dans une sorte de labo, y'a plein de machines bizarres autour de moi. Je me débat, je hurle, je n'arrive pas à comprendre ce que je dis. Mes bras et mes james sont entravés. Une des machines bouge, une avec une sorte de grosse seringue au bout. Elle se rapproche de mon visage, je continue de hurler, je veux bouger la tête, mais elle aussi est fermement maintenue par des sangles. Je vois l'aiguille se rapprocher, devenant de plus en plus grosses.

Et puis une douleur, encore plus horrible que la séance de torture que je viens de vivre. Puis le blanc.




A mon réveil, je suis allongé sur le dos, et le ciel est tout blanc, quadrillé même. Je sens que j'avance, et dans le ciel des étoiles se succèdent à intervalles réguliers.
Est-ce que je suis mort? Est-ce que je suis au paradis?


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