379 Jackson Drive

Ses doigts sur mon torse, je les sens parcourir mes muscles saillants, des muscles que j'avais à mon réveil.
Ca me chatouille, mais je suis loin de trouver ça désagréable, je me retiens de sourire, n'étant pas encore vraiment décidé à rompre le contact établi.

Alors que dans un mouvement ses lèvres s'écartent, et que sa langue vient caresser les miennes, elle se retire tout de suite après, pour me regardais avec un sourire ravi, presque narquois...

J'y réponds, avec un sourire mutin. Je viens de découvrir un nouvel aspect de sa personnalité: elle est joueuse...
Cela peut-être risqué, surtout pour moi. Qui sait jusqu'où elle pousse le vice...
Malheureusement pour moi, mon cerveau n'est plsu vraiment apte à réfléchir correctement...
Défaut majeur chez l'homme, dès qu'il est question de femmes, les neuronnes font grève.

Je suis tenté de l'attraper plus fermement par les hanches pour la rapprocher de moi, lui faire comprendre que je peux me montrer moi aussi un peu joueur...
Mon sourire est moins froid, plus franc, peut-être même un peu bestial.
En l'absence d'expérience, les instincts primaires se manifestent...

Me décidant enfin, je l'attrape par les hanches pour la tirer vers moi, ferme, mais néanmoins délicat. Elle est prisonnière de mes bras, et je compte bien lui prouver que je le jeu se joue à deux...

Je frôle de ma bouche sa joue, lui laissant mon souffle chaud lui parcourir. Puis je l'embrasse subitement, d'un geste bref et rapide, qui ne dure pas.

Mes yeux plongés dans les siens, j'ai de plus en plus l'impression de perdre tout contrôle...
ca ne me rassure pas...

Mais c'est tellement bon!

J'aime bien l'expression sur son visage. Ca signifie qu'il ne m'en veut pas, mieux encore qu'il veut prendre part au jeu. Comme à son habitude, il réfléchit, ça me confirme le fait qu'il a du mal à prendre des décisions. D'un côté, je ne peux lui en vouloir, être amnésique ne doit pas aider.

Avant que je puisse dire, ou faire, quoi que ce soit, il m'attire vers lui, profitant du fait que ses mains soient restées sur mes hanches. Je souris, je frisonne quand je sens son souffle chaud sur ma joue.

Je ferme les yeux, une bouffée de chaleur m'atteint au même moment où il m'embrasse. Je rouvre les yeux, surprise qu'il prenne les devants, mais agréablement surprise.

Je vois ses yeux d'un bleu profond dans les miens, je me laisse faire par son baiser, remettant ma main sur son torse et l'autre autour de son cou. Finalement je suis bien contente de l'avoir invité à monter.

C'est là que je sens que quelque chose ne va plus. La machine qu'est mon esprit s'affole et je suis victime d'un flash comme je les connaît.

Deux secondes pendant lesquels je vois quelque chose de flou, des Docks, une Marina... puis plus rien, le noir complet.
Je me retrouve instantanément avec un affreux mal de crâne et une nausée à vous retourner l'estomac.

Encore sous l'effet du flash, je recule de quelques pas, essayant de garder mon équilibre et je souffle lentement.
Je ne contrôle pas ces crises mais avec le temps, on apprend quelques petits trucs qui me font aller mieux plus vite.

Je pose mes yeux sur lui, il a l'air confus, me regardant bizarrement.

"- Je suis désolée..." Je souffle.

Son bras autour de mon cou, l'autre caressant mon torse, le comble de l'excitation n'est pas loin...
Puis je la sens tressaillir, une demi-seconde après elle me repousse, et semble perdre l'équilibre. Mes mains sur ses hanches la retiennent, lui évitant de tomber.
Quand je la sens stabilisée, je relâche mon étreinte.

J'ai le sentiment que nous avons bien plus de points communs que je n'osait le penser...

Elle s'excuse, mais en réalité, c'est moi qui suis désolé... J'ai réveillé quelque chose qui n'aurait pas dû l'être...

-C'est à moi de m'excuser, lui-dis, en lui prenant une main.

Par une simple pression, j'essaye de me montrer rassurant, lui assurant d'un regard que tout va bien.
Même si tout ne va visiblement pas bien.

Je l'invite à s'asseoir, alors que prenant les choses en main, je vais chercher un verre d'eau dans la cuisine, dans une imitation des attentions qu'elle m'a portée au Coconut Palm.

Je lui rapporte le verre et lui tend.

-Tenez, buvez un peu...

Je reviens à la chaise que j'ai quitté plus tôt sans rien dire. Plus j'essaie de me souvenir des détails de ma vision, plus mon mal de crâne et mes nausées s'intensifient. Alors, au bout d'une minute, j'arrête, je suis au bord de l'évanouissement.
Mes coudes s'appuient sur mes genoux et ma tête repose sur mes mains. Bien que mon sens de l'interprétation soit plutôt développé, je n'ai rien vu de plus que de l'eau et des bâtiments... enfin je crois.

John m'apporte un verre d'eau et je lève la tête pour lui lancer un regard reconnaissant. Je bois à petites gorgées tout en essayant d'estomper ces effets secondaires très indésirables.
Il ne me sert à rien d'y réfléchir plus avant, tel que je connais ce... "don", ou plutôt j'aurais dis malédiction à l'instant même, d'autres flashs vont suivre et le puzzle va s'emboîter de lui-même.

Maintenant que je peux parler sans risquer de tourner de l'oeil, je me tourne vers lui et lui demande de s'asseoir sur le canapé.

"- Vous n'y êtes pour rien John, ça n'a rien à voir avec vous ou le baiser ou quoi que ce soit d'au-"

Je m'arrête en plein milieu de la phrase, je viens de dire baiser ou je rêve ? C'est seulement à ce moment que ça me frappe, j'ai gâché cet instant si... intéressant pour la suite.
Je le regarde dans les yeux.

"- Et si on reprenait plutôt là où on en était resté ?"

Après ce baiser, plutôt sulfureux, je ne compte pas le laisser partir sur ça. J'espère seulement qu'aucun de nous deux ne sera sujet à une autre crise sinon cela pourrait devenir... comique à la longue.

Assis auprès d'elle, elle à l'air de reprendre quelques couleurs... Je ne suis pourtant pas certain qu'elle soit prête à remettre ça.

Elle me propose de continuer... Elle a l'air décidé.
Je suis tenté de lui poser la question, sur ce qui s'est réellement passé, mais je doute que ce soit une bonne idée, vu la situation actuelle.

Bien sûr, je suis tenté de relancer le débat, qui ne le serait pas? Mais est-ce bien raisonnable de ma part de ne pas la ménager?

-Est-ce réellement bien raisonnable? Je lui demande, dans un sourire d'excuse...

Je préfère qu'elle en décide, plutôt que d'avoir une autre crise su la conscience, peut-être plus forte et plus dangereuse...

Je vois bien qu'il s'en veut et ça me frustre assez qu'il ne veuille pas comprendre. C'est vrai que je ne lui ai rien expliqué mais je ne suis pas vraiment d'humeur. Une seule révélation par soirée, ça devrait lui suffir.

"- Je vais bien bien. Lui dis-je d'un ton déterminé. Contrairement à vous je sais ce que c'est et c'est loin d'être dangereux."

Même si c'est un mensonge, il vaut mieux le rassurer si on ne veut pas retomber dans le climat déprimant de début de soirée.

A sa question je n'hésite pas cette fois-ci. Il faut bien quelque chose pour lui clore le bec et arrêter cet interrogatoire incessant.
J'effleure à peine ses lèvres mais ça suffit à envoyer une décharge électrique dans tout mon corps.
Je souris, me recule et attend de voir s'il continuera. C'est que je commence à en avoir marre de toujours prendre les devant, ce n'est pas amusant.

Histoire de me rassurer, elle m'embrasse à nouveau, d'un berf effleurement de bouche. Il n'en faut pas plus pour me faire oublier une bonne partie de mes préocupations...

Son regard de défi me fait clairement comprendre que c'est désormais à moi de mener la danse, je crois qu'elle ne compte plus faire ne serait-ce qu'un pas en avant... Il faut dire que vu le nombre qu'elle à fait, elle me marche déjà largement sur les pieds, il faut que j'inverse la tendance.

Je me penche vers elle, plus doux que la première fois, et caressant sa joue d'une main, je l'embrasse délicatement.

Alors que nos lèvres sont jointes, je me permet un petit rapprochement, afin de poser mon autre main sur sa hanche.
Puisque c'est à moi de mener la partie, autant qu'elle se joue selon mes règles...

Je souris intérieurement, n'ayant plus la possibilité de le faire physiquement vu qu'il a de nouveau capturé ma bouche.
Je frémis légèrement au contact de sa main sur ma hanche, c'est qu'il devient de plus en plus entreprenant.

Je le laisse mener la danse mais n'en profite pas moins. Je me rapproche légèrement, mon bras s'enroule autour de son cou, l'autre vagabonde doucement sur sa chemise.

Je repense sans le vouloir à la chanson, celle du bar, au tout début de la soirée. Décidément le Tangiers a eu une très bonne idée de l'engager là-bas. Il a bien choisi sa ville pour perdre la mémoire.

Je l'attire vers moi un peu plus encore, le baiser se fait plus passionné et je sens que la température intérieure n'a plus rien à voir avec celle de la ville enneigée.

Ma main livrée à elle même sur sa hanche est décidée à ne pas se cantonné à un pull, avec patience et dextérité, elle vient se glisser en dessous, caressant la peau nue et douce de Sam.

Tout en continuant de l'embrasser, c'est à mon tour de titiller ses lèvres avec ma langue, d'abord légèrement, puis de façon plus appuyée.

Pendant ce temps, ma main qui était sur sa joue continue sa caresse et redescendant vers son cou, elle a aussi à envie de goûter au contact de la peau douce de Sam, je ne peux pas consciemment l'en priver...

Elle descend jusqu'à la hanche, où elle soulève là aussi le pul et vient caresser cette peau au grain si fin.

Nos souffles se mêlent alors que nos respirations s'accélèrent, Sa main sur mon poitrail est aussi agréable qu'une boisson chaude par un temps froid, son bras autour de mon cou m'enserre comme pour maintenir mes lèvres contre les siennes.

Je me laisse aller à remonter mes mains sous les pulls, faisant des allers-retours le long de ses côtes que je sens un peu...

Alors c'est comme ça ! Il vient d'atteindre ma peau sous mon pull et il ne même pas laissé le temps d'objecter. Non mais ça ne va pas se passer comme ça, je refuse de me faire avoir de la sorte !

Ma main encore sur sa chemise déboutonne habilement deux trois boutons et j'arrive à caresser son torse sans d'autre rempart qui le séparerait de ma main.

Je frisonne au contact de son autre ma main sur mon cou, c'est qu'elle est froide ! Je croyais pourtant l'avoir déjà assez réchauffé.
Mon autre main s'efforce alors de réparer ça en passant dans son dos puis sous sa chemise. Je parcours ensuite de mes doigts son dos dans des cercles légers qui, je n'en doute pas, font plus que de le chatouiller.

Le manque d'air se fait sentir et l'envie de le regarder dans ses yeux bleus profonds aussi, je romps le baiser l'espace d'un instant, encore une fois satisfaite de mon effet. Mais je suppose que comme la dernière fois, il ne se fera pas avoir.

Joueuse... Mon sourire s'élargit, alors que les yeux dans les yeux, nous nous toisons. Mon esprit tire la sonnette d'alarme, ça clignote en rouge partout à l'intérieur de ma tête, mais je n'y prêt absolument aucune attention, mon regard se perd dans le sien, dans ce vert émeraude si captivant, dans cette étendue de jade qui paraît m'engloutir.

Ma main passe sur son ventre nu, l'autre dans son dos, adoptant la même position que les siennes, comme un effet miroir...

D'une légère poussée, je l'incline sur le canapée, la forçant doucement, mais surement à s'allonger.
Elle veux jouer, alors jouons...

Jouons à celui qui prendra le dessus... Jouons à celui qui sera le plus entreprenant...
Je peux être très bon à ce jeu.

Alors qu'elle est étendue, mon bras toujours dans son dos, je continue de la parcourir de mes mains, tout en rassemblant une nouvelle fois nos lèvres. Cette fois ma langue est décidée à entrer...

Intéressant, je comptais prendre le dessus mais il m'a volé la vedette. J'y reviendrais plus tard. Il faut dire aussi que ses yeux m'ont perturbés : un bleu si foncé, ce n'est pas naturel et c'est surtout hypnotisant.

Le bras qui était sur son torse se retrouve un temps coincé sous lui, ce qui me permet sous couvert d'essayer de me dégager, de déambuler un peu plus bas que son torse et même que son ventre. Une fois qu'il est libéré je le remets au niveau de son dos avec mon autre bras.

Notre baiser, le troisième, quatrième, je ne sais plus, devient plus pressent, sa langue se retrouve bientôt à l'entrée de ma bouche et il n'en faut pas plus pour que nos deux salives se mêlent.

Curieusement tous les boutons de sa chemise ont cédé et je me tâte quand à l'utilité de celle-ci à l'instant présent. Le temps de me convaincre que ce bout de tissu est totalement superflu qu'elle se retrouve par terre et je souris malicieusement. Il est torse-nu alors que j'ai encore mon pull et mon tee-shirt. Sam : 2 - John : 0.

On s'occupera du bas plus tard, nos deux jeans sont pour l'instant sagement sur nos jambes il ne faudrait pas aller trop vite...

Alors que ma langue et la sienne se trouvent enfin, elle me retire ma chemise, qu'elle avait ouverte sans que j'y prête la moindre attention...

Elle n'hésite pas à visiter mon bas-ventre, ce qui a un effet plutôt immédiat. E ntemps normal je devrais être gêné, mais ça n'a pas grande importance sur le moment... Au contraire, cela prouve que mon amnésie n'est pas collective...
Au moins l'un de nous se rappelle à sa tâche...

N'hésitant plus moi non plus, je laisse ma main qui était encore dans son dos revenir sur son ventre et remonter le long de ses abdominaux, elle doit cultiver son corps, on les ent très légèrement dessinés, finalement ma main vient se poser sur l'un de ses seins, caressant langoureusement le mont sein...
me voilà entrain de faire de la poésie, ça ne me réussit pas...

Mon autre main remonte afin de la débarasser de son pull...
Bon sang... Il révèle un t-shirt... Elle est plus habillée que moi, mais elle finira aussi nue, j'y compte bien.
N'attendant pas plus longtemps, je lui retire le t-shirt.
Mes gerstes sont un peu moins délicats, je suis emporté par le désir, et tout désir s'accompagne d'une dose de bestialité.

Elle se retrouve presque torse nu, reste ce bout de tissu qu'est le soutien-gorge...
Ma foi, celui-ci est plutôt joli, mes mains n'hésitent pas à venir explorer sa poitrine à présent presque à nue...
Finissant de succomber à l'envie, mes mains se glisse derrière son dos, alors que ma bouche vient se coller contre la sienne à nouveau.

Dans un geste dont je ne me croyais pas capable, je dégraffe l'impertinente étoffe et en ramène les bretelles vers l'avant...

Je viens de rattraper les points que j'avais perdu...

Egalité.

Et le pire c'est que je me laisse faire. Je lui ai laissé tout le temps et toute la liberté pour rattraper son retard, il faut croire que j'apprécie cela, qu'on s'occupe de moi, de temps en temps.

Bien alors il reste un jean, deux jeans, et ce qu'il y a en dessous. Je me mords la lèvre inférieur alors qu'il effleure ma poitrine, il me le paiera ! Une goutte de sang se retrouve mêlée à ma salive et nos langues reprennent leurs danses, répondant le goût métallique dans nos deux bouches. Ca a le don de m'exiter, comme si ce n'était pas déjà assez.

Ma main se glisse au niveau de son jean où je sens qu'un bouton va me donner du fil à retordre. *15 secondes ! Je bats des records moi !*
Je fais glisser la fermeture éclair et dans un mouvement, j'essaie de faire glisser le pantalon. Pas de chance pour moi, ça coince.
J'essaie plus fermement et ce que je n'avais pas prévu arrive, on glisse du canapé et on se retrouve par terre.
La bonne nouvelle, j'ai pris le contrôle : je suis à califourchon sur lui, la mauvaise, je crois que je vais avoir un bleu au genou. On n'a rien sans rien.

Ca m'arrange beaucoup cette position. Alors que je prends totalement possession de sa bouche, mes cheveux ondulant autour de son visage, je m'appuie d'une main sur le sol et de l'autre essaie d'enlever ce foutu jean !

Sam : 4 - John : 2

Elle m'a mordu jusqu'au sang, laissant échapper une goutte qui vient se mêler à notre salive. loin de me refroidir, l'idée m'excite, et ça n'arrange de loin pas les choses.
Alors qu'elle s'acharne à m'enlever mon jean, un mouvement un peu brusque me fais glisser, l'entraînant dans ma chute, on roule à terre.
Aïe... Même pas mal... Mais quand même ouillouillouille...
C'est le dos qui a tout pris. Pour le moment je suis pas vraiment état de me relever, donc ce n'est pas plus ml que ce soit elle qui soit au-dessus.

Alors qu'elle reprends immédiatement le dialogue silencieux, jouant de la langue comme d'une épée, j'ai un peu de mal à reprendre mon souffle.
Ca n'a pas l'air de la déranger plus que ça, en fait je crois que rien ne pourrais la détourner de son but premier, m'enlever mon jean...

Bon, puisque de toute façon, je ne peux pas bouger, autant la laisser faire un peu, je reprendrais le contrôle plus tard.
Ma main vient attraper sa nuque, je caresse ses cheveux, soyeux et brillants, je les sens qui me chatouillent le visage...

Conscient qu'elle va vraiment avoir du mal à me retirer mon jean, je tente de l'aider un peu en rampant sur dos, pas beaucoup, mais assez pour le faire déscendre de quelques centimètres de plus...

C'est à charge de revanche Sam, le tien ne fera pas long feu non plus...

Il a l'air d'avoir plus accusé le coup que moi. Bon c'est vrai tout son poids, plus tout mon poids, rien que sur son dos, ça ne doit pas faire du bien. A moi de lui faire oublier ce mauvais souvenir.

Je m'acharne toujours sur son jean, encore trente secondes et ça va vraiment devenir comique. Il essaie de m'aider, le tissu glisse de quelques centimètres mais pas assez pour ce que je veux en faire : m'en débarassser.

Consciente qu'on devra de toute façon se relever pour ne pas finir nos ébats en plein milieu de mon salon, surtout que la parquet est froid et peu confortable, je romps momentanément tout contact et me relève d'un bond. *Faut ce qu'il faut.*

"- Tu viens ?"

Oui je le tutoies. Et alors ? Au point où on en est... je crois qu'il serait déplacé de continuer à nous vouvouyer, enfin j'espère qu'il est sur la même longueur d'onde... sinon j'ai encore fait une gaffe.

J'hésite un peu pour la suite, soit on reste là, le canapé est plus proche mais on prend le risque de se casser la gueule une nouvelle fois et rien qu'à cette pensée, j'ai un fou rire au bout des lèvres. Ou alors on se dirige vers la chambre, plus lointaine, mais plus sûre.
Je lance un regard vers la chambre puis pose mes yeux sur lui.

Visiblement, mon jean n'a pas l'air de vouloir me quitter... Fait chier celui-là, il a pas compris qu'il était indésirable...

Sam se relève finalement, ce qui me permet d'aspirer une grand bouffée d'air et de retrouver du même coup un meilleur souffle.
Ses regards insistants vers ce qui doit être sa chambre finissent de me convaincre.

Sam Curtis a écrit:: "- Tu viens ?"

Le tutoiement ne me fait même pas tilté, après tout, se vouvoyer encore à ce stade, ce n'est pas vraiment sérieux...
Je l'observe d'en dessous, elle est belle avec ses cheveux légèrement en bataille, son sourire coquin et ses seins nus...
Pourquoi j'hésite encore moi, allez, Joh, c'est parti, on se motive on y va, on en veut!

Je lui tend ma main.

-Je viens seulement si tu m'aide à me relever... J'ai le dos en compote...

je souris. Ce n'est pas tout à fait vrai, je pourria me relever tout seul, mais bon, après tout si elle me veut, il va falloir me mériter un peu...
C'est ça le jeu...

La pauvre. Je lui lance une moue faussement désaprobatrice. En tous cas il est encore plus mignon torse nu qu'emmitouflé dans sa veste.
Je remarque qu'il est entraîné, comme je l'avais déjà senti, ça me trouble l'espace d'une seconde, en repensant à son passé, ou plutôt à l'absence de son passé.

Je lui tends la main et l'aide à se relever. Sans son corps tout près de moi j'ai froid, il faut dire que je n'ai pas eu le temps de mettre le chauffage et que je ne comptais pas me déshabiller... enfin si mais... bref !

Main dans la main on se dirige vers ma chambre. C'est la pièce la plus réussie selon moi, décorativement parlant. Du rouge bordeau subtilement relevé par des touches de vert, sans oublier la moquette, verte elle aussi.

"- Mets toi à l'aise." Dis-je dans un clin d'oeil coquin.

J'en profite pour vérifier la table de nuit car au train où vont les choses, je me doute bien comment ça va finir.
Je le regarde à la dérobée, décidément, pianiste ça ne lui va plus du tout, ce côté bestial, ces musles saillants, cette perte de mémoire, plus j'y pense et plus ça m'intéresse.
Et quel meilleur moyen d'en savoir plus que de se rapprocher de lui, dans tous les sens du terme...

Elle m'aide à me relever, une fois debout, contre elle, ses seins pressés contre mon torse, je la regarde dans les yeux.
Puis mon dos se rappelle la chute et la douleur se manifeste à nouveau, elle profite de ce moment pour me tirer vers sa chambre.
Je la suis docilement, sa main serrée dans la mienne, en profiant pour me masser le dos de l'autre. Le bleu que je vais avoir demain...

Sa chambre est vraiment très sympa, comme je l'avait deviné, elle prend soin de son intérieur. Tout est fait pour donner une ambiance tamisé à la chambre, et je dois dire que c'est réussi.

[quote"Sam Curtis"]"- Mets toi à l'aise."[/quote]

Je ne me le fais pas dire deux fois. Je m'allonge sur le lit, mon jean toujours sur moi, petite provocation gratuite que j'accompagne d'un sourire narquois...

Je n'ai pas l'intention de faire le moindre geste pour l'enlever, c'est à elle de montrer à quel point elle en veut...

Je la regarde, provoquant.

-Ce jean ne va pas tomber tout seul, tu sais...

Petit clin d'oeil... La partie ne fait que commencer...

Il s'est installé sur le lit et n'a pas touché à son jean. Non mais je rêve. Je crois bien que je vais lui en faire voir de toutes les couleurs et je sens que ça ne va pas lui déplaire.

"- Tu sais, si tu continues comme ça... je te mets dehors, SANS jean."

Je ris. Je m'installe sur le lit, reprenant ma place d'avant, c'est-à-dire au dessus de lui, puis cette fois fais glisser le jean bien plus facilement. Il faut dire que j'y mets tout mon coeur et toute mon énergie.

"- Satisfait ?"

Ceci fait, je laisse tomber le pantalon par terre et m'allonge à côté de John, histoire de le provoquer, mon jean n'a pas bougé. Je lui refais la même scène, à lui de jouer et de batailler avec mon pantalon.

"- Le mien ne s'enlèverea pas tout seul non plus."

Tu aimes le jeu John ? Tu en auras pour ton argent, crois-moi, je n'ai jamais déçu un de mes partenaires.
Mes yeux verts pétillent et un sourire en coin s'est dessiné sur mon visage, j'attend qu'il se bouge tout m'imaginant la suite.
Je contrôle la situation, pour l'instant du moins, je vois ce qui peut se passer et je me demande jusqu'où est-il prêt à aller...

Mon jean n'a pas fait long feu sur la surface glissante des draps, et il faut dire que son acharnement n'y est pas pour rien.

Je ris à la voir ainsi se démener, pour finalement y arriver. Me voilà en caleçon, et elel toujours en jean...
Y'a comme un déséquilibre là...

C'est à elle de faire sa mijorée, se laissant tomber sur le lit à côté de moi, elle me regarde, insolente, attendant visiblement que je lui retire le morceau de tissu parasite...

Si ça doit se passer ainsi...

Voilà au-dessus d'elle, mes bras tendus ancrés dans le matelat, un bref baiser, sur la bouche, je laise ensuite glisser mes lèvres le long de sa joue, lascivement, posant par moment un baiser.

Ma bouche continue à descendre, sa gorge apétissante demande elle aussi un baiser, que je m'empresse de lui accorder...

Son torse, sa poitrine, je m'y attarde un peu, embrassant la vallée entre les deux monts, puis gravissant chacun d'eux, chaque palier s'accompagnant d'un baiser...
Une fois le terrain exploré, et largement embrassé, je continue ma descente, son ventre, je suis la ligne centrale qui délimite les paires d'abdominaux. Déposant un baiser tous les deux-trois centimètres, je m'approche inexorablement de son nombril.

Je prend mon temps, je ne suis pas pressé, j'ose espérer qu'elle ne l'est pas non plus...

Arrive le nombril, les baisers ne suffiront pas, il lui faudra plus pour être contenter... Ma langue est décidée à lui montrer qui est le plus fort, elle vient le caresser délicatement, de petites touches chatouilleuses...

Ah! Le fameux jean... avant-dernier rempart du sanctuaire sacré...
D'une dextérité propre aux pianistes, je fais sauter les boutons, les uns après les autres...

Laissant le jean là où il est, je l'entre-ouvre néanmoins, laissant apparaître la culotte de la jeune effarouchée...
Soudainement, sans prévenir, j'agrippe les bords du jean et tire dessus d'un coup sec.
Celui-ci ne fais pas le poids, il glisse jusqu'aux genoux de la demoiselle...
Un mouvement de mon genoux finit de l'enlever, et un mouvement de pied lui fait quitter le lit...

Je remonte lentement mais surement vers la bouche de Sam, posant ici et là quelques baisers, plus psoradiques ceux-ci...

-Nous voilà presque seuls...

Lui-dis dans un sourire...

M'acharnant depuis dix minutes sur le jean je n'avais pas pris le temps de quoi que ce soit, contrairement à lui. Il avait l'intention de me faire vivre une douce torture.

A chaque descente, à chaque pallier, joue, gorge, poitrine, nombril... *ah non pas le nombril !* il m'embrasse, me faisant frissonner : je le déteste ! Il s'attarde sur mon nombril, endroit sensible, chose que je lui ferais payer tout à l'heure, dès que j'aurais repris mes esprits.

Il ouvre mon jean, plus rapidement que moi, mais j'ai une excuse, les jeans d'hommes c'est plus dur à ouvrir. Non mais ! Il le jette par terre sans ménagement. *Eh mais il ne t'a rien fait ce jean !* Enfin si il gêne.

Il remonte le long du haut de mon corps, le couvrant toujours de baisers, toujours aussi sadique celui-là.
Mais il n'a encore rien vu, quand il arrive à ma bouche, je l'attire brusquement vers moi, plaquant ses lèvres sur les miennes. Je crois que je lui ai fait un peu mal même, mais rien qu'un baiser enflammé ne saurait guérir.

Mes mains vagabondent sur son caleçon, j'aurais certes préféré un boxer, mais je m'en contente. Elles titillent sa peau tout autour du petit bout de tissu et certains doigts n'hésitent pas à traverser furtivement le caleçon. Ca m'amuse beaucoup.

Je n'ai pas encore eu le temps de remonter jusqu'à son visage qu'elle m'attire à elle dans un baiser passionné, un peu sauvage, mais tellement agréable...

Alors qu'elle me maintiens la tête d'une main, l'autre semble décidée à s'attaquer à mes parties...

Joueuse...

Résolu à ne pas lui laisser l'avantage, je laisse ma main parcourir son corps presque nu. Cette culotte me gêne un peu, j'ose y laisser fleurter ma main...
Des caresses tendres et bien placées, qui auront, je l'espère, un effet non négligeable...

Alors que je m'amuse de mon côté, il ne trouve pas meilleure idée que celle de m'imiter. Sa main dans ma culotte me fait frémir et je me cambre légèrement alors qu'il me caresse.

Ah c'est ça qu'il veut ? Il va l'avoir. D'un coup sec je fais glisser son caleçon jusqu'aux genoux, il se retrouve nu sans l'avoir remarqué et ça me fait pouffer de rire.

"- Game Over John et c'est moi qui ai gagnée."

Je parlais évidemment du déshabillage, j'avais de l'avance, et lui, plus rien à enlever.
Mes mains restent sur ses fesses, à faire quelques ronds chastes jusqu'à ce que l'une d'elle s'échappe et aille flirter avec son bas ventre.

Je me retrouve à poil en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...
Sur ce coup-là, je dois reconnaître qu'elle m'a eu...
Mais loin de moi l'idée de me laisser faire...

D'un mouvement du poignet, sa culotte va rejoindre la sienne au niveau de nos genoux.
La voilà au même point que moi...

Les yeux dans les siens, je souris...

-Egalité, ma chère, égalité...

Sans plus attendre, je fais glisser mon caleçon jusquà mes pieds et l'envoie balader...
Je me tourne vers elle, et me retrouve à nouveau au-dessus, mes coudes planté dans le matelas, pour ne pas me vautré sur elle, l'une de mes mains caresse ses cheveux rouges, l'autre son visage...

Des caresses tendres, presque inadaptées à la situation... Pourtant je veux qu'elle comprenne que je n'ai pas l'intention de la baiser, mais de lui faire l'amour...
La nuance est importante...

Je l'embrasse. M'enivrant de son parfum...
Ma main sur son visage descend jusqu'à sa poitrine, pour vérifier si elle n'aurait pas oublier des zones à explorer...