379 Jackson Drive

"- Vous m'avez eu très cher."

Je pouffe de rire à l'idée très aristocratique de nos appellations et au fait qu'ils sont hautement innapropriés à la situation.

Il me caresse et je lis toute la tendresse dans ses yeux, j'en ai le souffle coupé pendant quelques instants. Ca fait énormément de temps qu'un homme ne m'a pas regardé comme ça.

Mon sourire disparaît, à moi de lui prouver que je lui fais confiance, ou qu'au moins j'essaie, du mieux que je peux.
Je l'attire vers moi, et scelle nos lèvres dans un baiser plus chaste, doux, tendre, comme si c'était le premier.

Je rouvre les yeux, il me regarde toujours avec la même sincérité. Sa main descend de plus en plus bas et je ne peux retenir un soupir.

"- Hmmm John..."

Je souris à mon propre comportement, on dirait vraiment une adolescente. Je l'embrasse avec plus de force cette fois, lui faisant comprendre que mon envie de lui se fait de plus en plus pressante et que s'il ne passe pas rapidement à l'action, je crois que je vais le violer.

Son premier baiser est plus doux que ceux échangés jusqu'à présent... Je crois qu'elle à compris mon message...

Pourtant, je sens la pression monter... J'ai envie d'elle, elle a envie de moi, et de toute façon, je crois que les préliminaires ont assez duré...

Me décidant enfin, je m'insinue entre ses cuisses, non sans quelques caresses préalables...

Alors que nos corps se mêlent, je lui dépose un baiser dans le cou, baiser que je fait durer tout le temps qu'il faut pour que le premier coup passe mieux...

J'essaye de me faire le plus tendre possible, le plus gentil possible, redoublant de caresse et de baisers.
Je veux qu'elle se sente bien, qu'elle apprécie le moment autant que je l'apprécie...

Je sens à son corps brûlant de désir et à ses yeux où dansent des étincelles qu'il doit être à bout, tout comme moi. D'ailleurs il ne se fait pas attendre, il profite d'un de mes moments d'innatention pour entrer en moi.

Je sens la chaleur qui se dégage de lui et il fait tout pour me mettre à l'aise même si ce n'est pas vraiment nécessaire, bouillante comme je suis, je n'ai envie que de lui.
*C'est malin je fais des rimes maintenant.*

Je laisse mon esprit s'évader, je me détend et apprécie ses mouvements long et sensuels. Sauf que bientôt, j'ai envie de plus.
J'enserre alors sa taille de mes mains, le regarde dans les yeux avec ces étincelles qui veulent tout dire, et pressent son dos pour qu'il aille plus vite.

Répondant à l'ordre muet, mes coups de reins se font moins lent, moins doux aussi, le désir me ferait presque suffoquer...

Mon souffle s'accélère, je commence à transpirer...

Je me rends compte que pour la première fois depuis mon réveil, je redécouvre le sexe...

Je m'étonne d'avoir réussi à tenir aussi longtemps, mais surtout d'être arriver à séduire une femme qui ne semblait pas pourtant vouloir l'être...

Les mouvements de bassin continuent de s'accélerer.

Je suis lancé, je sens l'excitation arriver à son comble...

Nos corps se mêlent dans la nuit noire dans une symphonie qu'il aurait certainement pu jouer à merveille. En tous cas dans cet autre registre qu'est le sexe, il est doué. Ca me fait d'ailleurs penser que son corps musclé aurait pu cacher le métier de gigolo.
A cette idée j'étouffe un rire qui aurait pu casser l'ambiance électrique.

Il bouge de plus en plus rapidement mais j'ai envie de faire un dernier caprice. Réunissant toute mes forces, je le fais basculer et je me retrouve à commander. Je reprend rapidement les mouvements sauf que maintenant ce sont mes hanches ondulantes commes des vagues qui donnent le rythme.

Je me baisse pour capturer sa bouche, j'ai faim de lui et j'ai bien l'intention de lui prouver.

En l'espace de quelques instants, je coryais maîtriser totalement la situation... Elle me prouve le contraire en arrivant nous retourner tous les deux d'un mouvement...
J'ai sous-estimé la demoiselle, qui doit être plus forte qu'elle ne le laisse croire...

Me voilà sur le dos, les mains sur ses hanches, histoires de ne pas changer... Je ne peux retenir l'une d'elle qui vient encore une fois caresser ses seins.

Elle ondule sur moi, m'embrasse. Je la caresse, me laissant faire...
Je lui laisse les rennes, moi je profite...

Elle est belle, ainsi nue, se donnant sans retenue à un homme qu'elle ne connaît que depuis quelques heures...
Mes reflexions ne vont pas plus loin, je sens que tout se précipite...

Je le sens se cripser, d'ailleurs je ne suis pas loin non plus de céder complètement à nos mouvements. Encore un peu, quelques secondes, plus que quelques instants, un dernier baiser et on jouit, quasiment en même temps.

Je m'effondre littéralement sur son torse, dans un derier baiser, puis j'essaie tant bien que mal de reprendre mon souffle.
On est tous les deux complètement trempés de sueur, c'est sûr que la rudesse du temps dans la ville s'est bien vite fait oublier.

Je me redresse doucement, le regarde dans ses yeux bleus, il est encore plus mignon maintenant qu'il est satisfait, enfin je l'espère bien qu'il en a eu pour son "argent".

"- Et maintenant ?" Je souffle, ma respiration n'étant pas redevenue complètement normale.

Nous jouissons presque ensemble, crispé l'un et l'autre, elle retombe sur mon torse, une dernier baiser marquant l'événement.

L'excitation retombe... Le repos après l'effort, toujours très important.
Qu'est-ce que j'en sais moi? Je n'ai pas fait de sport, quel qu'il soit, depuis mon réveil... Je pense qu'il faudra m'y remettre rapidement si je ne veux pas perdre mes muscles...

Sam Curtis a écrit:: "- Et maintenant ?"

-Je ne sais, ce n'est pas chez moi ici... C'est à toi de me dire ce que je fais, si je reste ou si je pars...

Je prends son visage entre mes mains, et l'embrasse avec un sourire.

-Mais personnellement je ne me sens pas vraiment la force de rentrer chez moi...

Je souris en répondant à son baiser.

"- Je ne peux donc décemment te mettre dehors, dans le froid... puis-je ?"

Un grand sourire illumine mon visage, je l'embrasse une dernière fois et me relève non sans un certain effort.

"- Je crois qu'on a tous les deux besoin d'une bonne douche, je te montre la salle de bain, suis-moi."

Je glisse du lit, lascivement, histoire de faire monter la tension d'un cran. Je me dirige vers la porte de la chambre et une fois arrivée à la hauteur de la poignée, je me retourne vers lui et le regarde dans les yeux.

"- En tous cas merci..."

D'avoir été là pour moi. C'est la première fois que je ne passe pas Noël seule depuis la perte de Charlotte et que je ne regrette pas d'avoir quelqu'un à mes côtés dans ces jours difficiles.

Je lui souris, que puis-je faire d'autre...

-Merci à toi, d'être entrée au Tangiers ce soir...

Sans elle peut-être que je ne serais pas encore sortit de cet état de déprime grandissant...

Dans un sens elle m'a peut-être sauvé la vie.

sans plus de paroles, je la suis dans la salle de bains. La douche n'est pas très grande, mais je ne suis pas sûr de vouloir prendre ma douche seul...

Lui tenant toujours la main, je la fait tourner vers moi.

-Peut-être que j'abuse de ta gentillesse, mais est-ce que tu pourrais me montrer comment ça marche?

Je souris de toutes mes dents... Elle va croire que je n'en ai pas assez eu. En réalité ne j'ai juste pas encore envie de me séparer d'elle...

Je souris, je ris même.

"- Et bien alors, mon amésique a même oublié comment on se sert d'un pommeau de douche ?!"

Je l'emmène jusqu'à la salle de bain où je ne sais pas si deux personnes peuvent tenir dans la douche mais d'un côté, je m'en fous, j'ai déjà ma petite idée derrière la tête.

"- Voyons voir, d'abord tu entres, ensuite tu tournes le robinet d'eau chaude, puis d'eau froide et tu fermes la porte."

Je souris malicieusement, encore à l'extérieur de la douche.

"- Et puis tu évites d'en mettre partout !"

Mon sourire ne fait que s'aggrandir alors que je joue avec ses nerfs.

"- Ah et... tu demandes gentiment à la maîtresse de maison si elle veut participer."

Elle a tourné le robinet d'eau froide beaucoup plus que le robinet d'eau chaude, ce qui fait que l'eau est bien plus froide que chaude...

Elle se fout de moi à l'extérieur de la douche. Mais me propose quand même quelque chose qui reste dans l'idée de ce que j'avais prévu au départ...

-La maîtresse de maison est-elle tentée de participer à ces ablutions?

Je ris. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens un mauvais coup venir, soit elle me laisse en plan, soit elle entre et me joue un salle tour...

Elle est joueuse, je n'ai plus qu'à croiser les doigts espérer que ce ne soit pas un trop mauvais tour...
Je crois que j'ai vraiment flashé sur elle... Drôle de façon de présenter la chose, quand on sait qu'il m'arrive d'avoir des flashs...

Elle est belle quand elle sourit, quand elle rit...

"- Pourquoi pas ?"

J'entre doucement dans la douche, c'est vrai qu'elle est exigûe mais ça ne fait que nous rapprocher encore plus.
Son corps tiède contre le mien me fait un effet ... grisant. L'eau est plus froide que je ne le pensais mais je suis sûre que si on était dans un dessin animé mon corps ferait de la vapeur.

"- Le gel douche est derrière toi."

J'en prend un peu et commence à en enduire, non pas mon corps, mais le sien. Un doux masage de son torse me ravit et c'est loin de lui déplaire. J'en oublierai presque mon côté joueur, peut-être vais-je le laisser tranquille pour une fois.

"- Tu me rends la pareille ?" Je demande innocemment.

Ou peut-être pas...

J'attends quelque chose qui finalement ne vient pas... Pas de coup fourré... Rien que son corps chaud et désormais ruisselant, contre le mien.

Il ne faut pas longtemps à ses mains pour me parcourir à nouveau le torse. Je souris, je ne sais pas si j'avais déjà fait ça avant, prendre une douche en si bonne compagnie, mais en tout cas, je suis prêt à recommencer autant de foi qu'il le faudra...

Alors qu'elle me demande la savonner à son tour, j'attrape le gel douche et en verse dans ma main.
Je commence alors à frotter mes mains sur son ventre, puis remonte jusqu'à sa poitrine.

En même temps que je frotte, je la masse.

-Retourne-toi...

J'ai envie de savoir ce que je donne en massage... J'epsère que je vais m'en sortir...

"- Hum. Y'a-t-il une chose que tu ne sais pas faire ?"

Pour l'instant il se débrouille bien, tellement bien que mon coup fourré, je n'ai plus envie de le faire, une autre fois peut-être, si autre fois il y a.
Il me demande de me retourner, j'obéis sans broncher, je n'ai pas envie de rater ma séance de massage.

Il pose ses mains sur mon dos, je frissonne et me laisse faire. J'ai encore un mal de chien aux omoplates, tout en haut du dos. Ca c'est à force de conduire ma voiture de service. Des kilomètres de route dans les pattes, ça laisse des traces.

"- Tu peux aller plus haut s'il te plaît... et plus fort."

J'en ai bien besoin et c'est vraiment gentil à lui de s'occuper de moi comme ça. D'ailleurs ça me donne des idées pour ce que je pourrais faire à mon tour, pour le remercier.

Mes mains parcourent son dos...

J'ai comme une impression bizarre... Je peux sentir les endroit où elle semble nouée, des noeuds que j'ai l'impression de sentir comme s'il était réel sous sa peau, alors qu'en réalité je masse une surface tout ce qu'il y a de plus plane...

Je suis déjà entrain de monter à la base de son cou lorsqu'elle me le demande. Je sens les noeud lâcher un à un. Cela me procure presque autant de satisfaction qu'à elle, enfin j'espère, si ça se trouve je suis entrain de lui ruiner le dos...

Je m'en assure quand même, histoire de pas tout lui bousiller...

-Ca va?

Je dois dire que le contact de ses fesses à hauteur de mes partie, la chaleur de la douche en plus, c'est un peu trop pour un seul homme, aussi amnésique soit-il...

J'essye comme je peux de contrôler la réaction malheureuse, elel vrai vraiment me prendre pour un obsédé si ça continue...

Toutes les tensions tombent, enfin de mon côté parce-que je sens que chez lui, au contraire, y'a un truc de plus en plus tendu, ça me fait sourire. Je ne savais pas que je lui faisais cet effet, enfin pas à ce point là. Bon c'est vrai que lui aussi, est loin de me laisser totalement indifférente.

"- Ne t'inquiète pas, ça va très bien."

Et plus que ça même. Je le laisse me masser le dos encore quelques instants et je me retourne lentement frôlant discrètement son torse et son bas-ventre.
Je sens que mon envie de jouer revient. Chasser le naturel...
Je l'embrasse à la dérobée, lui volant un baiser, me pressant innocemment contre lui et j'observe le résultat.

"- On devrait peut-être... se rincer."

C'est étrange comme une chose tout à fait naturelle il y a encore quelques minutes peut devenir très gênante quand on n'est plus dans le bain...
Je me râcle la gorge et approuve du chef pour le rinçage...

J'empoigne le pommeau, et le maintient au-dessus de nos deux corps. Ma main libre enlève la mousse réticente aux endroits où elle ne veut pas glisser.

Ses cheveux mouillés lui tombent un peu sur le visage, je repousse les mèches rebelles afin de ne plus cacher ce visage à ma vue...

Elle fait exprès de se coller si près de moi, elle essaye de me mettre mal à l'aise... La vilaine.

Désireux de mettre fin à mon supplice, je lui demande d'un ton pressé...

-Plus de mousse en vue? On peut peut-être se sécher?

Ah dommage, monsieur ne veut plus jouer, d'un autre côté je ne peux lui en vouloir. C'est vrai que je commence à fatiguer moi aussi, même si mon sourire reste intacte.

Je finis de me rincer moi aussi et le libère de la douche.

"- Il y a des serviettes propres dans le meuble juste à côté." Dis-je en pointant du doigt le-dis meuble.

Je le regarde sortir m'attardant sur ses fesses nues puis me dépêche moi aussi de le rejoindre et de commencer à me sécher.
Je me recule un peu, lui faisant de la place, la pièce est exigûe, elle n'a pas été prévue pour deux contrairement à la chambre.

"- Tu veux quelque chose à manger ?"

C'est que le "sport" ça creuse.

Je sors de la douche, un peu gêné. Mais je crois que j'en ai assez fait pour cette nuit...

J'attrape les serviettes dans le placard, sentant son regard dans mon dos comme si celui-ci était chauffant. J'essaye de ne plus me formaliser, après tout je viens de faire l'amour avec Sam, il n'y pas de raison que je sois gêné en la voyant nue, ou quand elle me regarde nu...

je lui tend sa serviette alors qu'elle sort de la douche. Le moment du séchage est assez comique... La pièce étant assez petite, pour nous échez il faut que nous ayons chacun les bras orienté dans un sens différent, ce qui donne une sorte de chorégraphie assez stylisé pour des néophytes...

Je m'enroule la serviette autour de la taille.

Elle me propose à manger...

-J'avoue que j'ai une petite faim... Qu'est-ce que vous airez à me proposer mademoiselle Curtis... Lui-dis en souriant...

Je vois qu'il est un peu gêné. *Et oh John réveille-toi, on vient de faire l'amour ensemble, tu ne vas jouer les timides tout de même.* J'en sourirais presque si mon estomac ne se rappelait pas à moi d'une manière très peu sexy.
Je regarde John et je ris.

"- Désolée... j'ai un peu trop faim..." Dis-je pour m'excuser du comportement peu élégant de mon ventre.

Je sors de la salle de bain, un air froid et inamical m'accueille et je file m'habiller dans la chambre. J'enfile un jean et un débardeur blanc, comme toujours. En repassant dans le salon, j'en profite pour allumer le chauffage.

Je me demande aussi si John ne voudrait pas se changer. D'un autre côté je n'ai rien chez moi... enfin presque !

"- De la nourrtiure italienne ça te tente ?"

La vache! Il fait beaucoup moins chaud dans le salon... Sam disparaît à mvue quelques minutes et revient habillée... Et moi? J'ai pas le droit à des habits moi? Je me suis lavé pourtant...

-Je pourrais récupérer mes fringues, s'il te plait?

Fait vraiment pas chaud...

La cuisine italienne? Je suppose que ça me conviendra, vu que je n'ai encore pas goûter...
Et puis disons que ça titille ma curiosité...

-Va pour de l'italien...

Je souris et lui lance un regard.

"- Ceux qui sont éparpillés un peu partout dans l'appart ? Tu connais le chemin John."

C'est un grand garçon, il se débrouillera. Quand à moi, mes pas me mènent vers la cuisine où sors quelques insgrédients indispensables à ce que je lui prépare.
Ca fait vraiment longtemps que je n'ai pas cuisiné pour deux, ça change, il ne faudrait pas que je me gourre dans les quantités non plus.

"- Ca sera prêt dans trente minutes." Je lance de la cuisine, concentrée sur ce que je fais.

Pas besoin de bouquin, je connais cette recette quasiment par coeur. Une fois les différents éléments prêts, je les mélange soigneusement et je laisse cuire, à feu doux. Ca me laisse un peu de temps pour un petit apéritif.
Je me sers un fond de verre, de la vodka, toujours, et retourne au salon, où il m'attend sûrement.

"- Tu veux quelque chose en attendant ?"

J'ai repêché mes vêtements un peu partout, à regarder comme ça, on dirait qu'on à fait ça un peu partout...

Je me rhabille rapidement, tout en essayant de remonter vers le salon.
Je manque de tomber en renfilant une chaussette, sautillant sur un pied, je suis plutôt content qu'elle soit dans la cuisine, ça m'évite de me ridiculiser complètement...

Je tombe lourdement sur le canapé, et récupère ma chemise à mes pieds, l'enfile, juste au moment où elle réaparait dans la pièce.

-Un gin, si tu as, sinon n'importe quoi qui ressemble de près ou de loin à de l'alcool fort... J'ai plus l'habitude de griller autant de calorie...

La fatigue commence à se faire sentir, sérieusement, il me faut quelque chose pour me réveiller un peu...

"- Pur ou tonic ?"

Mon verre à la main, le faisant tournoyer légèrement et buvant son contenu à petites gorgées, je le regarde. Il a l'air fatigué, j'ai bien fait mon boulot.

"- Tu en as eu pour ton argent à ce que je vois..."

Je souris tandis que les effluves de ma préparation commencent à se faire sentir.

"- C'est des escalopes à la milanaise, c'est un classique. Je sais que tu ne connais pas mais je te fais la surprise."

J'étouffe un baillement, moi aussi le sommeil me guette. J'ai hâte de l'avoir contre moi dans mon lit. A cette pensée je souris, presque niaisement. Il est vrai qu'en l'espace d'une soirée je me suis mise à l'apprécier beaucoup plus que je ne l'aurais cru.