Amstrong Street, number 9

Je soupire. Le numéro neuf sur Armstrong Street ce n'était pas à cinq minutes et je n'ai pas voulu prendre la voiture du boulot... au cas où il y ait du grabuge, je n'ai pas envie qu'on remonte à moi grâce à elle.

Bon d'accord je suis devant le numéro neuf, je ne vois rien, les lumières sont éteintes et pas un chat à l'horizon. La maison n'est pas des plus géniales mais bon on est dans les quartiers pourris de Depra alors forcément ce n'est pas le luxe.

Je fais le tour de la baraque pour voir s'il y a une porte de derrière par laquelle je pourrais entrer avec plus de facilité que par la porte de devant. Le mieux serait une fenêtre ouverte mais je n'y compte pas trop, je ne pense pas que ma cible soit aussi stupide que ça. D'après ce que j'ai compris, il pourraît même s'attendre à voir débarquer quelqu'un, genre un tueur par exemple.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

La maison est sur deux étages avec une seule porte d‘entrée, face à la rue principale. À première vu, toutes les fenêtres du premier sont fermées, ainsi que celles du deuxième étage. Pour Sam Curtis, les choses ne s’annoncent pas évidentes, le propriétaire est un vieux noir d’une soixantaine d’année que l’expérience a rendu méfiant : porte blindée, vitre à double vitrage, et un petit clignotant à chaque fenêtre semble indiquer que la maison est dotée d’une alarme de sécurité. Il est aussi raisonnable de penser que plusieurs cameras ont été installées, mais à première vu, aucune à l’extérieur.

En tout cas, Sam Curtis va bien devoir trouver une solution, et vite, la lumière du deuxième étage vient de s’allumer, et les phares d’une voiture viennent de faire leur apparition dans l‘angle de la rue, laissant sortir trois hommes noir d’une carrure imposante qui commencent à s’approcher direction la porte d’entrée de la maison.

Je fais le tour de la maison juste au moment où les phares d'une voiture s'allument et trois mecs en sorte. J'ai vraiment pas de bol ce soir, cette maison est aussi protégée que si elle devait subir un siège et curieusement ça ne m'étonne pas mais j'aurais bien aimé que ce ne soit pas le cas.

En tous cas, j'ai déjà une petite idée et je viens justement de repérer ce qui va m'aider dans ma tâche. J'ouvre le petit boîtier qui est censé gérer l'électricité de la maison dans laquelle se trouve ma cible, et je coupe les fils. Ca va me permettre de gagner du temps, qui plus est normalement il n'y a plus d'alarme, ni de caméra, ni d'autre dispositif de sécurité qui fonctionnerait à l'aide de l'électricité.

Pendant que je faisais cela les hommes ont quitté leur voiture qui est garée pas loin et se sont approchés de la maison, je ne sais pas s'ils sont entrés mais ça m'importe peu, j'ai une petite idée de la suite des évènements.

Je fonce vers la voiture, il fait nuit et je me déplace rapidement, personne n'a l'air de m'avoir aperçu.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

Le petit boîtier qui était censé gérer l'électricité était bien le petit boîtier qui servait à cet effet, sauf que ce genre de maison est toujours équipée d’une réserve d’énergie sur une ligne sécurisée à part, pour éviter justement que les alarmes ne soient or fonction lors d’une panne de courant. Bref, une fois que Sam a coupée les fils, la lumière qui venait de s’allumer à l’étage s’éteint aussitôt, signe du courent qui vient d‘être coupé donc. Ça aurait pu passer pour une panne de courant si les lumières des bâtiments en face s’étaient éteintes aussi, et de l’extérieur il n’est maintenant plus possible de distinguer quoi que ce soit à l’intérieur.

Les trois hommes qui étaient sorti de la voiture arrivent enfin à la porte d’entrée, voyant que la sonnerie ne marchait plus, un des leur se mis à frapper trois fois consécutives avant qu’un vieille homme noir d’une soixantaine d’année ne vienne leur ouvrir. Le vieux semblait calme et serein, et il prononça quelques mots à ses visiteurs avant de fumer quelques lattes sur sa pipe en bois.

- Bonsoir messieurs. Je suis désolé si la sonnerie est actuellement or service. Voyez vous, je viens d’être victime d’une panne de courant, et il se trouve que je suis la seule maison du quartier touchée par cette effroyable malchance.

Un petit sourire s’afficha sur son visage, un sourire qu’il est difficile d’interpréter.

- Lawrence, vous voulez bien allé vérifier le boîtier électrique derrière la maison ? Il se pourrait que cela ne soit qu'un simple faux contacte.

Puis il invita les deux autres hommes à rentrer à l’intérieur.

- Syed va nous servir un petit champagne. Il semblerait que notre petite discussion se passera aux chandelles Messieurs.

Il ricana légèrement avant de refermer la porte. Sam Curtis ne put entendre la discussion, en revanche elle peu clairement voir l’un des portes flingues s’avancer derrière la maison pour aller vérifier le boîtier électrique. Les choses s’annoncent en réalité beaucoup plus difficiles qu’elle n’auraient dut normalement l’être : Les alarmes ne sont pas or service, et Sam Curtis ne se doute encore bien évidement de rien puisqu’elle a coupé les fils à cet effet; la coupure de courant dans la maison n’est pas sans être des plus louche puisque les bâtiments voisins sont toujours allumées, et ce n’est plus qu’une question de temps avant que l’homme ne remarque les fils coupés. À l’intérieur de la maison, nul ne peu savoir ce qu'il s'y passe ou ce qu'il s'y dit, excepté les concernés eux même, bien entendu...

La lumière a bien été coupé dans la maison, jespère que les systèmes de protection l'ont été aussi mais j'ai le désagréable sentiment que ce genre d'alarmes et autres gadgets ont toujours un générateur de secours pour éviter justement ce genre de désagrément.

Je vois rapidement un vieil homme ouvrir aux trois hommes et seulement deux entrent, le dernier se dirige vers le boîtier où j'étais il y a quelques secondes. J'ai le choix entre suivre mon petit plan ou bien changer un peu la donne et vaut mieux que je me décide rapidement.

Finalement je rebrousse rapidement chemin vers l'homme qui n'est plus qu'à quelques mètres du boitier. Je m'avance silencieusement vers l'endroit et me tapis dans l'ombre d'un buisson non loin. J'attends qu'il se penche pour ouvrir le boitier pour lui sauter dessus.

Plus précisément mon bras s'enroule autour de son cou et vient appuyer fortement sur sa trachée. Simultanément mon autre bras vient se plaquer contre sa bouche et son nez pour l'empêcher de crier et en même de respirer. Il se met immédiatement à suffoquer et j'en profite pour le traîner vers moi pour accentuer la pression sur sa tranchée.
Je recule rapidement pour éviter les coups de pied vicieux dans les tibias, j'essaie de rester attentive à ses éventuels mouvements pour éviter toute attaque.

HRP : Ne pas essayer chez soi, ça marche vraiment, testé et approuvé.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

HRJ - Ils sont trois hommes à sortir de la voiture et non quatre. Deux rentrent à l’intérieur, un se dirige vers le boîtier électrique, et d’après les paroles du vieux il y en a au moins un autre déjà a l’intérieur, celui qui va leur servir le champagne. Sinon ton RP est bien maigrichon, je ne vois pas trop ce que je pourrais faire en tant que MJ, essaye de te mouiller un peu plus ^^

L’homme marchait doucement et prudemment jusqu’à derrière la maison, il savait que le propriétaire était la cible de certains, et le sourire ironique qu’avait fait le vieux juste avant signifiait clairement qu’il se doutait de la présence d’un intrus, la soit disante panne de courent était assez humoristique. En effet, quand on coupe le courant pour s’introduire chez quelqu’un, on s’assure avant que cette personne soit bien endormie, soit absent… car là, c’était limite une façon de dire au propriétaire "attention j’arrive pour vous tuer". Il est vrai que quand on est le chef des Néo Blacks Muslims, ce n’est pas tout les jours de tout repos, et on reste très méfiant... d'ou le système de sécurité de la maison aussi, portes blindées, vitre pare-balles, alarme sécurisée, etc..

Mais malgré sa méfiance, l’homme n’eu pas la temps de réagir quand il arriva face au boîtier. Sam peu remarqué d’ici un croissant de lune tatoué sur sa nuque, avant que celui-ci ne s’écroule mollement au sol. Toujours aucun bruit, même si personne ne pointe le bout de son nez, il serait à juste titre prudent pour Sam, de reconnaître que son entrée est des plus foiré... car le temps passe et les hommes à l’intérieur qui étaient déjà bien méfiant, ne voient toujours pas leur collègue revenir. Pourtant personne ne sort, l’intérieur de la maison reste dans la pénombre, impossible de voir ce qu’il s’y passe… Peut être même qu’à cet instant précis, Sam à déjà été repéré depuis une fenêtre.

Les choses s’annoncent de nouveau encore beaucoup plus compliquées qu’elles n’auraient dû normalement l’être après complication... Mais Sam Curtis a une mission, reste à savoir si elle va maintenant réussir à la mener à bien, ou rebrousser chemin comme il lui est bien sur encore possible.

[HRP : Désolée oui ils étaient trois hommes et non quatre, je l'ai zappé sur mon dernier post, je vais éditer. Par contre en ce qui concerne de me mouiller un peu plus, là tu rêves. Tu m'a pas laissé le choix (gros bras, alarmes, porte blindée...) alors j'avance très prudemment pour ne pas faire quelque chose que je regretterai. Après tout je suis une pro et une pro ne prend pas de risques, à moins d'y être forcée. ]

Et un de moins, c'est déjà ça. Il aurait pu me dire, le boss, que je devais prendre d'assaut Fort Alamo. Bon il en reste deux à l'intérieur, ça c'est le problème, le p'tit vieux je ne suis pas censée le buter et ça, ça m'énerve parce qu'il n'a pas l'air du genre à se laisser tranquillement endormir, mais normalement, lui, ne devrait pas trop poser de problèmes.

Bon je me concentre sur mon gars, faudrait pas qu'il me fasse faux bond, après tout il est juste dans les vappes, pas mort. Je le fouille minutieusement à la recherche d'armes à feu, de couteau ou canif et de tout ce qui pourrait servir comme un briquet, des mouchoirs, un plan de la maison peut-être ou un téléphone, des feuilles aussi, 'fin du papier quoi.

Après, je prend une de ses mains et enroule autour d'elle la moitiée du fil électrique qui dépasse encore du boitier. Ensuite je prend sa seconde main, je la soulève assez pour calculer où est-ce qu'elle va tomber et en faisant bien attention à ne pas toucher moi-même l'un des fils, je laisse tomber sa main, pile sur le boitier. Je peux déjà sentir le poulet grillé qui va se dégager de ma victime, d'ailleurs il est secoué de spasmes violents indiquant qu'il est bien en train de s'électrocuter.

Normalement je suis dans le noir, mais vaut mieux pas traîner ici trop longtemps, pas envie de me faire canarder de l'intérieur, surtout que cette petite grillade ne devrait pas tarder à remettre le courant. Je me dirige alors vers la voiture des mecs, suivant le début de mon plan.

J'y suis, je brise la vitre côté conducteur, j'actionne la poignée qui permet d'ouvrir le capot et je me place devant pour faire démarrer la voiture en traficotant les fils du démarreur. Le tout ne m'a pas pris plus de quarante cinq secondes, je saute alors dans la voiture et démarre. Histoire de faire diversion, et puis comme ça j'ai une protection mobile au cas où.

Une main sur le volant je fouille la boite à gants avec l'autre et regarde partout où je peux, pour trouver des choses utiles, je cherche plus ou moins la même chose que sur le mec. *Pourquoi pas des explosifs tant qu'on y est !* Je souris à moi-même en me disant que ça serait bien sympa mais qu'ils ne sont pas stupides, d'un autre côté vu comment ils sont blindés, ça ne m'aurait même pas étonné.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

HRP - Le but est bien évidemment d‘éviter les risques inutiles, mais ce métier n’est jamais sans risque... suffit pas de dire que t’es une professionnelle, encore faut-il penser et agir comme telle. Et contrairement à ce que tu crois, je t’ai offert plusieurs opportunités que tu n’a pas remarquée. Mon but n’est pas de te barrer la route gratuitement coûte que coûte, mais juste de mettre un peu de piment… là, je sais plus quoi faire, je suis désolé mais je dois suivre un certain réalisme.

Sam Curtis ouvre la boite à gant, et la seule chose qu’elle peut y trouver c’est un Beretta 92, une boîte de munitions, des lunettes noirs ainsi que deux ou trois petits sachets de coke… pas d’explosif, et rien de vraiment intéressant. Malgré le fait que leur voiture se mette à démarrer, aucune réaction, tout laisse à penser que Sam à été repéré depuis un moment et que personne dans la maison n’est assez stupide pour aller gentiment se jeter dans la gueule du loup en sortant. Non, en réalité ils observent et ils attendent, tout simplement… Et tout ce cirque n’est pas sans leur afficher un certain rictus moqueur dans le coin des lèvres. En revanche ce qui inquiétait le chef ce n’était pas cette débutante qui a essayée de ne faire on ne sait trop quoi, mais plus de savoir par qui elle avait été envoyé. Soudainement les traits de son visage qui s’affichaient jusqu’à lors joviaux se raidir pour ne laisser qu’un froid et sombre regard plein de mécontentement. Il attrapa sa pipe, tira quelques lattes puis se retourna vers ses trois portes flingues.

- Messieurs, je veux savoir qui nous a envoyé cette guignole.

Il réfléchit quelques instants puis repris.

- Capturez là vivante, il nous faut l'interroger.

Il ricana légèrement, pour ce qui était de faire parler quelqu'un il avait sous la mains quelques tortionnaires qui savaient se montrer très convainquants.

- Mais pour le moment laissons la s’amuser, personne ne sort, faisont comme si nous ne l'avions pas repéré. Si elle veux ma peau elle va bien devoir passer par cette maison un jour ou l'autre quoi qu'il arrive. En attendant, je vais appeler des hommes, je ne préfère prendre aucuns risques.

Il attrapa son téléphone et composa un numéro, mais étrangement il n’y eu aucune réponse. Il rappela sur un autre numéro, toujours personne. Le vieux se crispa un moment, son instinct lui faisait déjà sentir la fumée d'un début de brasier… et quand enfin sur un autre numéro on lui répondit, c'est une voix tremblante et affolée qui lui annonça ces quelques mots.

- Allo boss, on se fait canarder ! On ignore combien ils sont, mais ici c’est la pa…

Puis un coup de feu se fit entendre avant que le "bip bip" d’un téléphone or d’usage ne vienne lui déchirer un visage déconfit telle une sombre cloche qui lui annoncerait sa fin. Était-ce la peur qui lui faisait battre à cet instant son vieux cœur de vieux malfaiteur rongé par le temps ? Quoi qu’il en soit il attrapa froidement son arme avant de retourner auprès de ses hommes de mains, il n’était pas du genre à se laisser abattre facilement, ni ses hommes. Et pour un vieillard noir d’une soixantaine d’année, il avait encore de la santé et de l’énergie à revendre… ce n’est pas pour rien qu’il est chef des Néo Blacks Muslims, et qu'on l'appel "Big Bear Dady", ou "BBD" son diminutif.

Bon c'est déjà ça, un flingue de plus, ça ne sera pas de trop si je me décide à rentrer dans la baraque ou s'ils décident d'en sortir.

En fait là sur le moment je me pose la question de savoir si j'en reste là en partant avec la voiture avec laquelle je pourrais me faire du blé ou si je continue. D'un autre côté le big boss risque de pas être trop content si jamais je le laisse tomber et puis ce n'est pas mon genre de m'arrêter en plein milieu d'une mission.

Je fais encore un petit tour avec la voiture puis fais demi-tour, je commence à être à court d'idées pour faire sortir ces gus de leur baraque, je devrais me résigner à y entrer.

J'arrête la voiture à une dizaine de mètres de la porte, en biais, sort de celle-ci en prenant toutes mes armes et me planque derrière.
Si j'avais su, j'aurais apporté des grenades ou du C4...
Faudra bien qu'ils sortent un jour non ? Ils vont pas tenir un siège, enfin j'espère.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

Le vieux BBD qui avait reprit son calme décocha un sourire. De l’extérieur, à part un chat qui traversa la route à ce moment là avant de disparaître dans un buisson, aucune réaction. À l’intérieur, un long soupir d’exaspération brisa le silence, le vieux qui était toujours entouré de ses trois portes flingue attendant patiemment la moindre indication, se retourna et dit :

- C’est grotesque, vraiment grotesque.

Il tira sur sa pipe puis reprit, d’un ton sérieux :

- Apportez moi donc le sniper, qu’on en finisse…

*Comique la situation...* Je soupire, aucune de nous n'ose bouger. Lui parce qu'il n'a sûrement pas envie de se faire canarder, moi... parce qu'ils sont trois d'après ce que j'ai entendu, plus le vieux.

Bon allez, c'est pas tous les jours simple, quand faut y aller. Encore un peu et je frappe à la porte. Vu qu'elle est blindée faudra bien qu'ils m'ouvrent pour m'abbattre non ?

"- Dis donc je pensais pas que vous alliez trembler devant une fille. Dis-je finalement, assez fort pour que tout le monde dans la baraque puisse m'entendre. Quand je vais dire ça à mon boss il va vraiment s'marrer."

Est-ce que le provoquer marcherait pour le faire sortir ? Bonne question, mais au point où j'en suis.
Il est hors de question que je risque mon cul comme la dernière fois. Quatre mecs à abbattre, salaire de misère et je me suis pris une balle. Non cette fois j'y vais molo, point barre.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

C’est ce qui se passe quand on fait des bêtises, il arrive des désastres. En moins de temps qu’il n’aura fallut pour le remarquer, la fenêtre d’en haut s’ouvrit et une rafale de Uzi vint frapper l’aire avant de se loger dans les jambes de Curtis, éclatant au passage quelques morceaux de son épaule droite (- 30 pv). Par chance la tueuse à gage professionnelle n’est touchée dans aucun point vitaux, mais c’est comme une poupée chiffons qu’elle se retrouve par terre, l’épaule et les deux jambes sanguinolentes, avant que la porte d’entrée ne s’ouvre, laissant place au vieux BBD, un sourire aux lèvres, son Sniper en mains, pointé en direction de l’atrophiée, prêt à lui faire valser le cervelet au moindre mouvement de celle-ci.

- Comme vous pouvez le voir vous avez deux choix qui s’offre à vous. Soit vous restez docile, auquel cas nous trouveront un arrangement et vous pourrez raconter vos exploits à votre patron, qui je suis sur, rigolera comme vous venez de le dire. Soit vous jouez la méchante fifille et je vous garantie que vos gencives fera le bonheure de ma pelouse.

Les trois porte flingue étaient là, un en haut à la fenêtre son Uzi en main toujours pointé sur Sam, les deux autres étaient sortie du bâtiment pour se placer a gauche et à droite de Cutis, l’arme bien en mains.

- Je n’aime guère attendre ma petite, deux secondes pour vous décider : un…

La mustang s'arrête dans un feulement bien bruyant. C'est pas comme si j'étais là pour faire dans la dentelle. La bagnole est à deux blocks du lieu de rendez-vous. Suffisamment éloignée pour que ça passe comme une lettre à la poste. Machinalement, mon index caresse le canon du shotgun... Mouais, faut jamais vendre la peau de l'ours blabla-tout ça. Mieux vaut la jouer prudent... Surtout quand j'entends les coups de feu partir. A l'oreille, c'est pas du gros calibre mais quand même... Mes cannes se mettent à gambader fissa et j'arrive au coin du block. P'tain, coïncée au sol la gamine et fliquée par quatre flingues en même temps... Pas besoin d'être grand clerc pour deviner que ça sent mauvais mais à un point inimaginable. J'ai que six balles ... Comme dirait mon capitaine : l'effet de surprise est donc primordial. Le vioc constitue une cible parfaite et logique. En plein milieu de la porte, l'air bien connement triomphant, j'ai envie de lui jouer une petite gigue et d'le faire danser. Mon .44 lui filera le tempo façon furioso et ce sera parfait.

Putain de nom de Dieu, ça va être bon. J'suis toujours à ras-des-pâquerettes, au coin d'un block, dans l'ombre rassurante d'un immeuble pourri jusqu'aux fondations. Maintenant, faut réfléchir vite et bien. D'un côté ... J'peux avoir une chance de cocu et mettre HS le boss noir du premier coup, profiter de l'effet de surprise pour dézinguer l'deuxième mec et ptêt avoir le temps de poutrer l'troisième.

Ou alors, j'abandonne toute idée à la con façon lucky luke et j'deviens réaliste. Traitons la tueuse comme un dommage collatéral. J'dégomme au couteau un des gardes qui fait le coin. De cette manière, j'serai invisible pour le péquin d'en haut. J'en profite pour dégainer mon règle-comptes et debble shot en bas. On règle le cas d'en haut ensuite. Tant pis si la "tueuse" est victime d'une balle perdue.

Et l'homme se fondit à nouveau dans l'ombre. Prenant le temps de faire le tour par les ombres. Au moment de traverser la route, il y alla calmement, sans bruit. Il ne fallait pas déranger le chef du gang dans son monologue. Il se demanda à ce moment quel sort lui était réservé par la Veuve... Cette pensée fut vite chassé de son esprit. Aidé par les réverbères perpétuellement éteints, il progressa sans l'ombre d'un doute, collé à une maison et stoppa accroupi derrière un mur, à environ trois mètres dans le dos d'un des gardes. Le balisong sortit de sa cachette et fut silencieusement mis en place... Sans un bruit.

Un ange passe.

La voix du chef noir résonna une dernière fois:

" Je n’aime guère attendre ma petite, deux secondes pour vous décider : un… "

Je serre les dents quand une balle réussit à m'érafler la cuisse gauche ET la cuisse droite, à moins que ce n'était deux balles, à vrai dire je n'ai pas compté, je me suis prise une rafale en pleine poire. C'est assez bizarre d'ailleurs vu que j'étais censée être protégée par la voiture, à croire que les bagnoles ne sont plus ce qu'elles étaients, elles doivent être faites en mousse.

Ce qui me met légèrement plus en rogne, c'est mon épaule, la gauche est encore fragile et c'est la droite qui s'est prise un éclat. M'enfin ce n'est pas ça qui risque de m'arrêter, je saigne un peu mais je peux encore marcher et magner mon arme, c'est tout ce qui importe.

Soudain, dans la pénombre je vois une ombre bouger. Au début je me dis que ça doit être un chat mais c'est gros et ça se faufile dans le dos d'un des gardes. Du renfort, je l'espère en tous cas, il m'en fallait un peu vu qu'ici c'est Fort Alamo.

"- Quel genre d'arrangement ?"

Je me relève de la pelouse, je préfère discuter les yeux dans les yeux même si le vioque est encore loin. Je fais cela sans gestes brusques, histoire de ne pas éveiller d'intincts meurtriers chez les chiens du vieux.
Je fais mine de coopérer laissant quelques secondes à l'ombre que j'ai aperçu pour qu'il ait le temps d'agir. Mais j'ai mon arme à portée de main, dès qu'il aura fait le premier pas, je me joindrais à lui pour finir le boulot, parce que ça commence légèrement à m'énerver.

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

/Masterisation de Vern et Lilia/

L'impala 2007 (jolie voiture, non?) devant le numéro quatre. Le gamin descend et fait signe aux autres de le suivre discrètement... Le problème de la baraque de son patron, c'est que oui, il y a une porte de derrière.Mais no, elle n'est pas acessible : ils l'ont murée. Un risque superflu à concerver, les risques d'incendie accidentels étant limités. Par contre, les risques d'incendie volontaires sont en hausse ces temps-ci...

Il s'avance donc discrètement entre les palissade de bois jusqu'à être en vue de la baraque... là bas la situation est... confuse. le patron est dehors, il a une arme poitée sur une personne qui doit être à terre. Le petit ne s'est pas trompé, il y a du grabuge. Par contre, son patron à l'air de s'en sortir...

HRP : à tous les participants. La masterisation va être reprise par un MJ unique. Néanmoins avant de vous quitter, je définie le "tour de jeu (c'est à dire l'ordre dans lequel les posts doivent plus ou moins se faire) :

Sam Curtis
Alceo Carigano
les deux gangsters (libre à eux de choisir leur ordre voire de le modifier)

C'est donc à Carigano de poster... ceci étant, les deux gangsters sont autorisés à poster auparavent à condition de ne pas entrer réellement dans l'action (prendre contact avec le boss, ouvrir le feu ou autre)/HRP

Hum, ah ... Ca bouge, j'entends la voix de la gamine. Apparemment, elle a dû en prendre très très cher. Mais curieusement, elle possède une pointe de lucidité. Elle m'a donné ce qu'il faut ... Une seconde. Suffisamment pour agir. Je me glisse dans l'obscurité, véritable manteau protecteur au moment où j'vais devoir me dévoiler et jouer mon va-tout. A demi courbé, je fais les deux pas qui me séparent du gangster qui mate toujours curtis. Ma main gauche ramène le balisong. Dans ma tête, je compte... Un ... une branche tombe entre mes doigts. Deux ... Ma main jongle avec le couteau et j'visualise le point où je vais frapper, à la jonction des deux clavicules. Là, où le nerf s'entortille autour de la colonne vertébrale

Et trois...

La lame a plongé, le sang a coulé. Je profite de cette instant où l'homme se fige pour lâcher le balisong et l'agripper par le col. Mon bras droit coule le long du sien et attrape sa main. Mon index se faufile aisément et s'insère dans la gâchette. Dans son spasme nerveux, l'homme se redresse. Je profite du mouvement pour guider son bras vers la fenêtre. L'autre m'apparaît clairement. Une pression de l'index, la balle part vers le bonhomme outrageusement penché au-dessus de la rambarde. Pour le rater, c'eût été compliqué. Le flingue s'abaisse. Je ressens cette adrénaline si accueillante affluer dans mes veines. On va ptêt pouvoir faire quelque chose.

Bon...
Ils suivent le jeune gars entre les palissades jusqu'à être en vue de l'adresse indiquée.
D'ici – derrière la palissade terminant en haie de la maison voisine - ils sont à couvert et possèdent un angle intéressant sur la maison.

Bon. Ben c'est raté pour l'opération pèpère « monte dans la voiture mec » zéro risque maximum bénéfice. Il y a déjà du grabuge et c'est pas bon pour eux. Ils ont beau être planqués, il va bien falloir s'en mêler pour exfiltrer le boss du gosse...

Les gangstas semblent maîtriser la situation, ils tiennent en joue une gonzesse qui n'a pas l'air d'en mener très large.

Bon gamin... Tu fais les présentations ? Ton boss est dehors ? C'est qui la petite gothique, là ? Une idée de ce que ça veut dire cette petite sauterie ?

Quelque chose à proposer Madame Villagio ?

Vern doit bien se rendre à l'évidence, ils ne maîtrisent mais alors pas du tout la situation.. Le truc sent le baril de poudre, ça peut péter à tout moment..

Tous ses muscles se crispent tandis qu'il se surprend un réflexe paternaliste en tirant sur le col du gangsta pour le faire se baisser davantage quand le coup de feu retentit.. Vern a tout observé, il en est sûr, et n'a pourtant pas pu distinguer grand-chose..
Une ombre, quelque chose vient de passer à l'attaque et c'est parti pour le putain de bordel... Machinalement il dégaine son arme, peut-être devraient-ils attendre de déméler un peu les tenants de la situation là dehors, mais un nègre vient déjà de se faire dessouder et quelque chose lui dit que ce n'est pas terminé....

Engoncée dans le vinyle étouffant du bas, je marche derrière les deux badauds flingue à la main. Je vais être décoiffée, c’est pas cool. Plus on s’approche de la baraque, plus je sens mon palpitant qui s’agite. Je sais pas vraiment si c’est de la peur ou de l’excitation. Peut-être les deux. Sullivan décide de s’arrêter à une haie repliée à l’abri du regard d’éventuels ennemis. Bonne décision. A première vue, la situation semble pas des plus désespérées. Certes, les bonshommes sont pas tranquilles dans leur canap’ en train de mater la télé mais au moins, c’est eux qui tiennent les flingues.

Sullivan parle pour deux. Y demande qui c’est la gonzesse que les autres gangstas tiennent en joue et tout et tout. Y me demande quelque chose aussi mais à vrai dire, j’ai pas vraiment le temps de répondre. Un coup de feu retentit et c’est pas vraiment bon pour nous. J’sais pas vraiment ce qu’il en est. Par réflexe, je me suis baissée et j’ai pas saisi toute la situation mais je suis aux aguets. Je crois même que j’ai retiré la sécurité de mon flingue. Par réflexe.

Mon regard croise celui de Sullivan genre « qu’est-ce qu’on fait maintenant, bordel ? ». Il a dégainé son flingue. Mais pas du genre prêt à partir à la charge. Plutôt de manière instinctive, on va dire. C’est vrai qu’on est un peu paumés là. Si on débarque comme un cheveu sur la soupe, ça le fait moyen surtout que les gangstas à cran seraient capables de nous désouder sans réfléchir. Mais, si on bouge pas, y a de fortes chances que le mec qui s’est fait descendre soit que le premier d’une longue liste. Et puis, on s’est engagés à le faire. Moi, en tout cas, j’suis pas du genre à me défiler.

Je m’avance vers Sullivan, laissant le petit, toujours baissé, en retrait. Je peux sentir l’électricité de nos deux corps dûe à l’adrénaline. Plutôt sympa comme sensation mais c’est pas le tout.

J’crois que faudrait peut-être qu’on y aille, non ?

Je me poste en position de guet contre la haie, sur le qui-vive.

J'ai laissé quelques secondes à mon ombre pour agir et c'est assez pour que la personne en question mette KO deux sbires du vieux. Quelques secondes à peine ont passé et c'est à moi de finir le boulot pour me sentir un peu plus en sécurité et un peu moins à découvert.

Dans un seul mouvement, ou presque, une ou deux secondes à peine après le premier coup de feu, un deuxième retentit, je viens de tirer en direction du gus à ma gauche. L'avantage c'est qu'il s'était pas mal rapproché de moi, sûrement pour pas me rater et du coup, j'ai peu de chance de manquer ma cible, à savoir sa tête.

Maintenant que le vieux a été débarassé de ses accolytes, j'espère qu'on pourra négocier, d'égal à égal, vu que je pointe mon arme sur lui et vice versa.
Je jette un oeil à mon complice, encore caché dans l'ombre, je ne le distingue pas vraiment mais, pour une fois, je suis contente d'avoir un accolyte.

Pourtant je sens que ça serait trop beau, je me demande si la cible n'a pas appelé du renfort et si oui s'ils sont déjà là, s'ils vont arriver, si on va pouvoir s'en débarasser. En plus je dois garder le vieux en vie, quelle galère !

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

ça dégénère, là, non? Mais même violement. Il y a cinq minutes, le vieux était victorieux, et là, un de ses hommes s'est fait planté, l'autre a pris une balle depuis le flingue du premier et le suivant vient de se faire abbatre par Curtis... ça, c'est de la solitude, mec!

Encore qu'il ne soit pas seul. Le gamin qui accompagne Vern et Lilia tend son arme sur Alceo et ouvre le feu sans se poser de question. Deux balles touchent le corps du black que tient encore Alceo qui estme qu'il vaut mieux aller se mettre à couvert, surtout qu'il sent le déplacement d'air 'une balle lui frôlant la tête. Le gamin ne tire pas bien, mais il sait quand même viser une zone correctement. Dans tout ça, Curtis est un instant déconcentrée par l'entrée en scène bruyante du gamin, le vieux en profite pour ouvir le feu avec son fusil mais la loupe dans la précipitation. Il réussit tout de même à battre en retraite dans la maison dont la porte reste pour l'instant ouverte.

Bordel ... Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas être simples pour une fois ? J'commence à croire que j'me porte la poisse à moi-même: j'peux pas aller boire un marsalà sans qu'un connard de negro vienne me l'buter, j'peux pas aller rendre la monnaie d'leur pièce à ces negros sans m'retrouver face à un rassemblement de gangs façon meeting et la cerise sur le gâteau, j'peux pas venir discuter avec le boss des negros sans m'retrouver dos au mur avec masse de renforts.

Bordel de merde, ça m'énerve.

Ainsi pensait Alceo en se jetant derrière le parapet de la maison toute proche. Il lâcha le corps, récupéra le balisong et le rangea dans sa manche gauche. Il souffla rapidement histoire de garder la tension à son comble et les flux d’adrénaline, il se mit à repenser rapidement à ce qui venait de se passer : si question gardes du corps, ça avait l’air d’être ok, en revanche y a comme qui dirait des renforts qui ont choisi le bon moment pour débarquer. Par contre, c’est pas l’genre de renforts professionnels ou vindicatifs. Y a eu quelques coups de-ci de-là, mais rien de très nourri.

Je m'explique toujours pas comment ça fait qu'il n'y en a qu'un qu'ait ouvert le feu et trop loin pour que ça soit efficace. Eh bien l'bonhomme, y va déguster sévère. J'vais l'renvoyer à la maison mère s'il continue à jouer l'imprudent comme cela...

D'ailleurs, ça m'fait penser que si j'reste comme ça, j'vais m'faire dessouder gentiment. Là, mon regard tombe sur la gamine étalée pas si loin de moi ... J'me demande juste combien de temps ils mettront avant de la remarquer ... Faut absolument que j'sorte la demoiselle du merdier avant que les renforts viennent l'envoyer au repos éternel ...

Petite réflexion inutile mise à part : comment vous vous sentez lorsque vous entendez le petit tintement d'un objet métallique qui vient frapper le sol ? Ce petit tintement froid et sec, qui n'augure cependant vraiment, vraiment rien de bon ... Demandez-vous ensuite comment vous vous sentirez en voyant deux secondes (et demie !) plus tard un objet sphérique s'envoler pour venir aterrir non loin de la haie où vous êtes retranchés.

Bref, tout cela pour dire qu'Alceo a effectivement dégoupillé une des quatre grenades qu'il avait gardé sur lui du butin de Bull Run Street. Deux secondes plus tard, il la lança en l'air.

L'explosion agit comme un starter: à peine l'eut-il entendue qu'Alceo plongea vers Curtis et s'arrêta en un magnifique (inutile ?) roulé-boulé. Il empoigna le col de la demoiselle et entreprit de la tirer sur les trois mètres qui les séparait de l'entrée de la baraque.

Un autre bruit métallique, un autre tintement et une autre grenade fut envoyée vers la haie.

Désolé pour le manque de doigté, gamine, mais j'pouvais pas faire autrement. J'ai l'impression de m'retrouver encore dans le rôle à-la-con... Faudra bien qu'elle s'en tire d'une manière ou d'une autre. Au moins jusqu'à ce que j'ai trouvé cet enfoiré de vieux blackos de merde. Après, j'dis pas ... Mais d'ici là, j'ai besoin d'elle. J'espère juste que j'aurais pas l'déplaisir d'accueillir une balle là où il faut pas.

L'italienne semble prête à entrer dans la danse, et vu le carton que vient de faire le jeune crétin, il va falloir que Vern trouve de la ressource rapidement pour enchaîner le pas à son tour...
Il n'a distingué que moyennement l'enchainement des mouvements, le type rapide qui a poinçonné le garde du corps, celui qui semble être la cible à exfiltrer qui tire à son tour avant de se réfugier dans la baraque... Au moins les forces en présence semblent se révéler, si son instinct ne lui jour pas trop de tours, on a deux méchants, et chez les gentils c'est l'hécatombe...
Il eut été intéressant de discuter, après tout on ne connait pas spécialement les intentions des deux ennemis, mais le marché est clair et l'entente tacite, il faut sauver le boss des gangstas, et c'est une putain de mission déraisonnable.

Et merde.

P'tain gamin ! A quoi tu joues ?! Fonce chercher la bagnole et tu traces direct sur la maison, plus besoin de se cacher, tu fonces sur la pelouse de manière à bloquer la porte et hésite pas à arroser façon drive-by, ça t'connais, non ?!

Clin d'oeil à Lilia en lui désignant d'un hochement de tête l'homme... Le plan est clair, elle s'occupe d'acculer le type pendant que lui s'occupera de la gonzesse.
Vern il ne sait pas forcément y faire avec les femmes, surtout que celle-là est dans le camp opposé, alors en bon progressiste partisan de l'égalité des sexes, il lui éclatera la tronche si elle se montre casse-bonbons.

Ils ont pour eux l'effet de surprise et la connaissance des forces en présence, pile ce qui manque aux autres, mais c'est un atout éphémère qu'il va falloir jouer vite...

GO !

Vern se lance et arrose les bastos en direction de la jeune femme plaquée au sol, l'effet est plutôt réussi, la sulfureuse italienne s'élance elle aussi et le gamin fonce dans la direction opposée, un bon gros mouvement de masse simultané qui peut les induire en erreur sur leur nombre..
La voiture garée non loin fera un bel abris pour la suite, alors il tire en couverture tout ce qu'il peut avec pour objectif de sauter à couvert derrière celle-ci.
Si la gothique doit y passer, pas grave, elle entrave la bonne marche d'un business, les sentiments il faut les laisser à ces cons de flics, ou aux gangsters romantiques qui crèvent la dalle.

Lâchez vos putain d'flingues bâtards ! Ou on lâche la sauce !!

Qui sait, s'ils estiment être cernés peut-être éviteront-ils la confrontation... Et la réplique façon gangsta from les Hoodz avec sa gueule black sous son bas devrait les induire en erreur, tous pros qu'ils soient, un gang sur le dos decidé à les empêcher d'arriver à leurs fins devrait les refroidir...

ah.. Un impondérable... Le souffle de la première explosion projette vern vers son objectif, une aubaine, sauf qu'il percute l'aile avant de la voiture avec un telle force qu'il croit bien laisser quelques côtes dans la manoeuvre..
La seonde explosion, elle, est assourdissante, elle projette divers débris en sa direction ..
Que le petit se bouge les miches, ils auraient bien besoin de la cavalerie, là, parce qu'en face ça ressemble à un putain de commando d'élite suréquipé, et eux ils ont juste des putains de bas sur la tronche et leurs pétoires comme équipement, et ça, ça a tendance à nous l'énerver, le Sullivan...

Heu... C'est surtout du blabla et de la reflexion ce post.
j'ai édité la fin, où il reprend ses esprits derrière la voiture.
En même temps quand nos camarades ont le temps de balancer deux grenades et de se trainer vers la porte, il ne me semble pas exagéré que Sullivan arrive à sortir de sa cachette et tirer quelques balles avant d'être soufflé par les explosions...

Donc là ça donne :

- Sullivan établit un "plan" rapide et surgit de sa cachette.
- Il tire sur Sam Curtis puis est soufflé par l'explosion.
- Donc au MJ d'évaluer les dégâts.

Tu veux que je retire la seconde partie ?

Nombre de messages : 288 Date d'inscription : 25/11/2007

Bon. Reprenons la situation histoire que les positions de chacun soient claires:

Curtis est à environ 3 mètres de la porte d’entrée, face à celle-ci, le dos contre la voiture (et non pas derrière, ce qui permet de rendre crédible la présence des dégâts …).
Au départ de l’action, Sullivan est courbé derrière la haie avec la tête du ptit sous les pattes, en position donc défensive. Alceo est en vis-vis, à deux mètres du parapet, avec un black (mort) qui lui sert de couverture.

Je vais te demander d’éditer ton post, Vern Sullivan, pour plusieurs raisons :

- On a quand même un certain flash gordonisme dans le post : dans l’intervalle où Alceo fait deux mètres, lâche le corps et jette une grenade, tu repères les positions ennemies, tu échafaudes un plan en conséquence, tu le gueules sur le ptit, tu fais un clin d’œil façon gangsta lover (non, je n’ai pas peur de l’oxymore …), tu sors de ta cachette, tu arroses, tu cours vers la bagnole, tu arroses une deuxième fois, tu arrives à la voiture et tu menaces Alceo.

- Ensuite, que fais-tu des dégâts provoqués par les deux grenades d’Alceo ? Si tu es soufflé par les grenades, que dire des dégâts qui suivent dus aux éclats ?

- Pense à respecter le système de déroulement des tours de jeu: l'initiative dans ce cas revient à Alceo et à Curtis. Tu ne peux pas faire toutes les actions que tu as décrites avant qu'ils ne puissent agir.

Ca fait pas mal pour un seul post, donc faudra éditer pour corriger ça Smile

Qu'est-ce que je disais ! Voilà les renforts !
Heureusement pour "l'ombre", qui est en fait un des hommes que j'avais vu à la petite réunion plutôt cette nuit, et moi, le tireur est loin, très loin même, d'être très adroit.

Par contre ça fout assez de merde pour que le vieux se tire à l'intérieur de sa baraque manquant de peu de me foutre une balle.
Je tire une fois avec mon P99, plus pour la forme qu'autre chose, dans sa direction mais il a déjà disparu dans la maison et je n'ai pas le temps d'y penser qu'une rafale de coups de feu est tirée dans ma direction.

Cette fois j'y échappe de peu, ça ne doit pas être le même tireur et évidemment, quelques instants plus tard j'entends une voix rauque et grave qui nous somme de nous rendre. Non mais il se prend pour qui ?!

Mais apparemment mon copain a déjà les choses en main parce que je le vois balancer deux grenades en direction du son qui venait de la haie. Tandis que le gus m'indique, sans ménagement en m'attrapant par le col, qu'on devrait avancer vers la baraque, je vois le Black, soufflé par la première grenade se prendre des éclats de la seconde.

A moi de jouer, le Black est pile dans mon angle de tir, il est en mauvaise posture et je vais lui faire ravaler son bulletin de naissance. On ne tire pas impunément sur moi !
En un instant je lève mon Glock vers lui et tire deux balles, les organes vitaux sont visés, j'évite la tête car dans le noir c'est une partie du corps où trop d'aléas peuvent intervenir.

Une fois les deux ogives parties, je laisse mon coéquipier se débrouiller et file dans la baraque histoire de rattraper le vieux.

Hey coucou, je suis là moi ! Faudrait pas m’oublier ! Mais putain c’est quoi ce bordel ? Je trouvais déjà que ça sentait la mission merdique mais alors là, c’est vraiment la merde. Quoi ? Faut que je répète ? Z’avez pas compris ? Merde, merde, merde. Sullivan a décidé de nous la jouer boyz in da hood et ça sent pas franchement bon. Genre, on est encore en mesure d’exiger quelque chose de mecs qui viennent de nous lancer des grenades à la gueule … Des grenades, putain merde. J’ai pas vraiment le temps de me foutre à l’abri mais vu que c’était plutôt Sullivan qu’était visé, je me retrouve juste à terre. Je crois que l’vieux va pas se relever de sitôt vu ce qu’il a mangé. Ca lui apprendra à se la jouer grande gueule. Merde, on est pas un commando de police « Mains en l’air ou je tire ! ».

Bref, moi je me relève en m’appuyant sur le canon de mon flingue. C’est pas le tout mais le dit bonhomme qu’on doit évacuer est rentré pépère à l’intérieur mais pas pour longtemps. La minette canarde pour se frayer un chemin jusqu’à la porte d’entrée. Ma tendance suicidaire me dirait de me lancer à corps perdu à sa suite mais c’est sans oublier que y a un autre connard planqué je ne sais où et assez malin pour avoir pu nous lancer deux grenades en s’en tirant tranquille. C’est vachement vicieux mais faut bien dire qu’on s’est fait avoir comme des bleus. Je tire vers la nénette. Pas vraiment dans le but de l’atteindre mais d’une pour attirer son attention et de deux, pour que notre copain aux grenades se dévoile en essayant de sauver sa coéquipière.

Mais, j’suis pas assez conne quand même pour rester en plein milieu du champ de bataille. Manquerait plus que je me foute une pancarte « tirez-moi dessus ! » en sautant et en agitant les bras. Imparable comme technique de détournement d’attention mais un poil trop timbré pour moi. Je me planque donc derrière la voiture en un léger dérapé sur les genoux à l’arrivée. Outch. Un instant, j’avais oublié que j’étais en jupe. Heureusement que l’adrénaline me fait oublier la douleur. Je remets la nana en joue et tire à deux reprises, en prenant le temps de viser cette fois même si mon effet de surprise est du coup annihilé. Dans le même temps, j’essaye de repérer un peu le reste de la scène avant de me replanquer derrière la caisse.

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